Le 23 septembre 1943 un drame affreux à St Pierre-en-val
Le 23 septembre 1943
un drame affreux à
St Pierre-en-Val
hameau du Fresnes.
R.A.F. Squadron 308 polonais.
Kazimierz Lipiec.
Le 23 septembre 1943, vers 17h00, lors d'un combat aérien un chasseur polonais s'écrase au hameau du fresnes. Dans sa chute il incendie une meule de foin, et deux fillettes qui s'y étaient cachées dans une haie périssent brûlées vives: Huguette Leduc 8 ans et Arlette Leduc 4 ans. Le pilote Kazimierz Lipiec est tué. Spitfire AA912, Squadron 308. Inhumé aux cimetière des Vertus de Dieppe.
(source: Laurent VITON)
Cimetière des Vertus de Dieppe.
(collection: Ducastelle Philippe)
(A SUIVRE)
LE 31 AOUT 1943 CRASH D'UN BOMBARDIER DANS LA PLAINE DE BRUNVILLE
LE 31 AOÛT 1943
CRASH D'UN BOMBARDIER B17 AMÉRICAIN
du 303 rd Bomb Group (H)
"AUGERHEAD"
DANS LA PLAINE DE BRUNVILLE
(source: James HARGROVE)
Direction prise par le B17 avant le crash.
Un nouveau témoignage sur le lieu du crash
de monsieur Omer DUMOND
Monsieur Omer Dumond
Monsieur Dumond à l'époque était âgé de 7ans, il habitait une petite maison à la ferme de Cumont, et le jour du crash en fin d'après-midi il était assis sur un petit talus à l'endroit où je prends la photo, le B-17 est passé à peut-près à 25/30 mètres au-dessus des grands arbres qui se trouvent derrière lui.
Confirmation de monsieur Dumond il n'y avait plus personne à bord de l'avion.
Voici la direction prise par le B-17 en plein milieu de la photo au dessus des grands arbres, entre la Bourdaine à gauche et St Rémy-Boscrocourt à droite qui correspond bien aux indications de monsieur Cahon, juste aux dessus des grands arbres, heureusement que l'altitude de l'avion était assez basse parceque le B-17 prenait la direction de la ville d'Eu.
Après avoir percuté un petit talus, le B-17 s'est écrasé juste derrière monsieur Dumond, qui correspond je pense à la photo prise à l'époque par les allemands?
Le lieu du crash.
Ma première découverte 71 ans après le crash du B-17, monsieur Dumond m'a indiqué que le lieu du crash était un pâturage et que tous les débris de l'avion ont été ramassés pour éviter que le bétail ne puissent manger l'herbe avec des morceaux de métal.
Première découverte le vendredi 3/10/2014.
Deuxième découverte le 7/10/2014
Mes dernières découvertes le 19/10/2014 sur le culot des douilles la marque S L 43 - D M 42 et sur la troisième marque illisible mais l'année 4 2. Avec quelques fragments de couleur bleu et noir.
42-TW - SL-42 - SL-43 - DM-42.
Trois petites poulies en bakélite du B17.
La plaine de Brunville en 1947.
On aperçoit sur la gauche de la ferme de Brunville, la ferme de Cumont.
(collection: Gilbert SALA)
31 août 1943
Un bombardier sécrase
Le B17 américain Augerhead
dans la plaine de Brunville
Extraits des premières recherches
de M. Laurent Viton
Paris-Normandie 2002 ou 2003?
Facteur à Goderville et historien à ses heures, Laurent Viton, 38 ans, prépare un ouvrage sur la guerre aérienne 1939-1945 en Seine-Maritime et aux alentours. Grâce à ses recherches, qu'il poursuit notamment par la collecte de témoignages et documents, M. Viton a rouvert une page de l'histoire eudoise.
Pour Paris-Normandie, qui se fait ici le relais de sa quête d'informations, il revient en détail sur le crash du bombardier américain B17 Augerhead, le 31 août 1943, dans la plaine de Brunville, en direction de Dieppe.
"Attaques frontales"
" Ce 31 août 1943, le 303e Bomb group basé au sud-est de l'Angleterre (Molesworth) participe à une mission de bombardement sur un dépôt de la Lutwaffe, à Romilly-sur-seine. Pour le lieutenant William Monahan et son équipage, c'est la quatorzième sortie opérationnelle. Lors du vol sur l'objectif, la formation est informée que des nuages couvrent la cible. Il est alors décidé de se reporter sur un objectif secondaire, l'aérodrome d'Amiens-Glisy. A bord de l'Augerhead, les choses se compliquent explique-t-il. L'un des quatre moteurs se met en survitesse.
Les bombes sont tout de même larguées sur l'objectif alors que les chasseurs allemands entrent dans la danse. Avant d'atteindre la côte, la forteresse volante subit plusieurs attaques frontales. C'est l'as de la Jagdgeschwader 26 basée à Beauvais, Adolph Glunz, 25 ans, qui revendiquera sa 41e victoire en abattant l'Augerhead".
Adolph Glunz
http://www.luftwaffe.cz/glunz.html
L'avion est évacué à 10 000 m d'altitude, poursuit Laurent Viton. Le corps du mitrailleur arrière sera retrouvé près d'Abbeville, atteint par des obus de 20mm. Les aviateurs sautent au fur et à mesure que l'avion approche du Tréport. Les derniers parachutes sont aperçus au-dessus de la forêt d'Eu. Le bombardier termine sa course dans la plaine de Brunville, à Eu, et prend feu au sol. Sur les dix aviateurs, quatre parviennent à s'échapper et sont recueillis par la Résistance. Au moins deux d'entre eux, le sergent Frank Kimotek (radio) et le lieutenant Walter Hargrove (bombardier) regagneront l'Angleterre en passant par la bretagne. Leurs six compagnons ont moins de chance et sont rapidement capturés."
"Ce bombardier est le seul avion de l'US Air Force abattu ce jour-là en Europe" note M. Viton. L'équipage n'a pas joué de chance, d'autant plus qu'habituellement il était affecté sur un autre B17, le Hell's Angels, indisponible pour mener le raid du 31 août 1943.
Les onze hommes s'envolent donc à bord de l'Augerhead. Mauvaise pioche puisque l'avion connaîtra une panne de moteur qui lui sera finalement fatal.
Voici quelques photos souvenirs des stèles du réseau Shelburn, célèbre réseau d'évasion.
Un passage incontournable lors de mon premier voyage à Elvington avec Jean-Michel Gravaud pour la visite de la base où mon père était basé au 347 Squadron dans le Yorkshire.
Frank Kimotek et Walter Hargrove ont peut-être passer par ce réseau d'évasion.
http://halifax346et347.canalblog.com
La plage Napoléon
Voici le lien de radio Canada avec une vidéo reportage de 30 mn sur le réseau Shelburn.
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2010/05/26/18008481.html
Equipage du 1Lt MONAHAN.
P/Pilote: 1st Lt MONAHAN William J. - CP/Co-Pilote: 1st Lt BENEPE Louis M. - NAV/Navigateur: 2nd Lt MAHER William Patrick. - B/Bombardier: 2nd Lt HARGROVE Walter. - ENG/Mécanicien: S/Sgt GASSER Walter. - RWG/Mitrailleur Sabord Droit: Sgt OLSON Vernon E. - RO/Radio: S/Sgt KIMOTEK Frank. - BT/Mitrailleur ventral: S/Sgt BUINICKY Alfred Reginald. - TG/Mitrailleur-arrière: S/Sgt MILLER David. - LWG/Mitrailleur Sabord gauche: S/Sgt COMER James H. - PHO/Photographe: Sgt PRYOR Barton Verbis.
B/Bombardier: 2nd Lt HARGROVE Walter. EVD (évadé)
La Corvette M.G.B 318 du Lt Commodore David BIRKIN
Opération FELICITATE depuis l'Ile-Tariec en Bretagne le 26 décembre 1943
Grace au réseau "BORDEAUX-LOUPIAC" Walter HARGROVE, et Franck KIMOTEK, ont réussi a s'évader de France. Le Chef de l'organisation "BORDEAUX-LOUPIAC" pour le Nord de la France Mr. HEGEDOS-LEPREUX, alias "ANTOINE"
Fausse carte d'identité fourni au Lt Walter HARGROVE par le réseau d'évasion Bordeaux-Loupiac.
NAV/Navigateur: 2nd Lt MAHER William Patrick , EVD (évadé).
Réseau d'évasion Comète.
A voir sur le lien suivant:
http://www.evasioncomete.org/fmaherwp.html
BT/Mitrailleur-ventral: S/Sgt BUINICKY Alfred Reginald, EVD (évadé).
Réseau d'évasion Comète.
A voir sur le lien suivant:
http://www.evasioncomete.org/fbuinicar.html
RO/Radio: S/Sgt KIMOTEK Frank, EVD (évadé).
Kimotek a sauté juste au sud-ouest de Dieppe, atterrissant dans un arbre où il est resté pendant un certain temps parce qu'il pouvait entendre les personnes ci-dessous. Quand il l'on fait finalement descendre, il a été repéré immédiatement par un groupe de français qui avait été chargée de sa recherche.
Ils ont pris son parachute et se sont dispersés à l'approche des soldats allemands. Après masquage du jour au lendemain. Kimotek a rencontré un vieil homme qui lui a donné certains aliments et des vêtements civils, et le lendemain après-midi, Kimotek a approché une grande ferme. Il a été emmené, à reçu un repas et après deux agriculteurs ont été appelés, dont un parlait anglais, Kimotek a été pris en charge dans une autre ferme pour passer la nuit.
Lorsque Kimotek leur a dit qu'il voulait aller à Paris, un des agriculteurs a organisé un contact à la gare de Sénarpont avec la jeune femme de l'instituteur pour aller à Paris. Ils ont rencontré la cousine de la femme, une jeune fille appelée Thérèse, qui ont ramené Kimotek à son appartement, où était Pierre (un ancien officier de l'armée française, environ quarante-cinq ans, cour et trapus avec des cheveux colorés), puis un homme appelé Maurice est venu l'interroger.
Le lendemain, Maurice et Thérèse lui ont pris un appartement à côté de l'hôpital allemand près de la Gare du Nord où Kimotek est resté jusqu'à ce que le pilote Français André POIRIER soit conduit à l'appartement d'Henri MARECHAUX au 19 rue de la Chapelle où il rejoint Warren Graff pilote du P-47 41-6391 (78FG/82FS) abattu près de Dunkerque.
Evacué depuis Camaret-sur-mer, "Bretagne" en octobre 1943 à bord du "Suzanne-René".
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Le "Suzanne-René": un maillon de la résistance française honoré sur l'Ile MOLENE (Finistère).
Construit en 1928 pour M. CELTON de Dinan, ce bateau est devenu propriété de M. PODEUR Auguste de Molène, de 1948 à 1961. Pendant 13 ans, il a sillonné l'archipel en faisant la pêche aux crustacés. En 1961, âgé de 33 ans, il a connu la démolition sur ordre des Affaires Maritimes qui estiment que c'est l'âge limite de navigation pour de tels navires en bois.
Aujourd'hui il s'intègre à la vie molènaise sous la forme d'une maquette construite amoureusement par M. Jean PUJOL et prend place dans une église paroissiale au côté de l'Europe, une autre maquette confectionnée par M. BALLUT.
Le "Suzanne-René" est exposé également à la chapelle de Notre Dame de Rocamadour (Camaret). Il fut décoré par le Général de Gaulle car il a fait partie intégrante de la résistance française de la ville de Camaret et de sa région.
En 1943, ce sloop de 11 mètres et 3 m de large a permis à 23 jeunes aviateurs, anglais canadiens et américains de rejoindre sains et saufs l'Angleterre.
Mis à disposition de la résistance bretonne, il a rallié Camaret en ce mois d'octobre 1943. Durant 10 jours, il a servi d'abri à une dizaine d'aviateurs recueillis dans la région. Le bateau étant surveillé en permanence par les Allemands méfiants, les fugitifs devaient rester cachés nuit et jour, ravitaillés le soir par un hublot situé à l'étrave du bateau par Mme VOURCH.
Le 18 octobre 1943, M. MERRIEN prévenait que le "Suzanne-René" était fin prêt à partir. Le soir même, M. Yves VOURCH fils de ce médecin de Plomodiern, emmenait par le train 15 aviateurs à destination de Camaret. Leur rendez-vous eut lieu chez le boulanger M. BATHANY.
Le "Suzanne-René" voyait dès lors vivre dans ses entrailles 23 aviateurs qu'il protégeait contre la violence humaine et la trahison.
Sur l'un des barreaux du pont, il ont inscrits dans le bois "Villas des martyrs", ce qui représente à la fois le bien-être de l'accueil offert et la souffrance pour certains qu'avaient représenté ces 10 jours d'attente, enfermés dans cette cale, jour et nuit.
Le 19 octobre, alors que la tempête sévissait sur la Bretagne, le "Suzanne-René" quittait le port de Camaret sans bruit, à la voile, et effectuait ainsi un long parcours sous les déferlantes, avant de mettre en route le moteur à essence dont il était équipé.
Il fut dans la journée du 20, après recherches, porté disparu corps et biens par les autorités afin d'éviter les recherches des avions allemands.
Après la guerre, il est revenu à Camaret, livré dans toutes sa beauté par les Anglais. C'est alors qu'il est devenu Molènais à part entière, sous la barre de M. Auguste PODEUR, et qu'il y termina sa vie en 1961.
Décoré comme un membre de la Résistance, il n'a pu cependant offrir la sveltesse de sa silhouette fière au regard de celle qui, durant 10 jours, avait fait vivre son étrange cargaison. Fusillé par les Allemands, Mme VOURCH n'attendait point son retour sur les quais de Camaret.
Un passé éternellement présent par un nom de rue à Camaret et à Plomodiern; et cette maquette soigneusement construite afin que chacun se souvienne de cette liberté si chèrement payée et qui peut-être remise en question.
Un passé vivant s'inscrit désormais dans le patrimoine molènais.
( Source: Recherches de Mme Jackie COQUET, Molène.)
L'histoire du "Suzanne-René" est racontée dans le livre "Les clandestins de l'Iroise" de René PICHAVANT (journaliste au Télégramme de Brest) paru en 1982.
Itinéraire présumé du B17
Voici la carte de monsieur James Hargrove qui serait susceptible d'être le parachutage de l'équipage depuis Epagne-Epagnette jusqu'à la Plaine de Brunville.
B/ Bombardier: 2nd Lt Walter Hargrove, N/ Navigateur: 2nd Lt William P. Maher, TG/ Mitrailleur-arrière: S/Sgt David Miller, CoP/ Copilote: 1st Lt Louis Benepe, TT/ Mécanicien: S/Sgt Walter Gasser, RWG/ Mitrailleur-Sabord-Droit: S/Sgt Vernon Olson, LWG/ Mitrailleur-sabord-gauche: S/Sgt Comer James, RO/ Radio: S/Sgt Frank Kimotek, BT/ Mitrailleur-ventral: S/Sgt Buinicky Alfred Réginald, PH/ Photographe: Sgt Pryor Barton Verbis, P/ Pilote: 1st Lt Monahan William.
(collection: James HARGROVE)
Vue vers Epagne-Epagnette, le B17 à probablement pris cette direction vers la forêt d'Eu.
Direction prise par le B17 avant son crash.
La plaine de Brunville.
(collection: Ridha Arfa.)
Les fonds de Cumont.
La petite maison de M. Courvalet.
(collection: Jules Courvalet)
On aperçoit à gauche le chemin qui descendais à la maison.
Le petit chemin de droite qui descend vers la Bourdaine, au centre l'emplacement de l'ancienne ligne de chemin de fer.
La maison se situé à droite du petit chemin à droite sur la photo.
On aperçoit bien a l'entrée de la barrière le petit chemin donnant accès à la maison.
Récit de monsieur Gérard Courvalet; les Allemands sont venus perquisitionner croyant que le pilote s'était réfugié dans la maison de monsieur Courvalet, pénétrant baïonnette au canon dans la maison retournant les lits,et le foin qui se trouvait dans un bâtiment, éventrant les tonneaux de cidre.
Photo prise le 18 juillet 1943.
Debout de gauche à droite:
Lt. Joy, co-pilote. Lt. W.J. Monahan, pilote. Lt. Martin L. Clark, co-pilote. Lt. William P. Maher, navigateur. Lt Walter Hargrove, bombardier. Sgt Marion D., mécanicien.
Accroupi:
Sgt Franck Kimotek, radio. Sgt Walter Gassen, assit. mécanicien. Sgt Alfred R. Buinicky, N.H. Sgt James H. Comer mitrailleur. Sgt David Miller mitrailleur de queue.
Un équipage de bombardiers du 303rd Bomb Group avec leur B-17 Flying Fortress surnommé "Hell's Angels". Adopté pour publication le 18 juillet 1943. Légende imprimée au dos: «Crew Of" Hell's Angels ". Photo montre: - L'équipage du bombardier Flying Fortress "Hell's Angels" - de gauche à droite (debout) Le Lieut.
http://www.americanairmuseum.com
David MILLER
David MILLER.
Après la guerre, il a été signalé qu'un officier allemand avait déclaré que le S/Sgt David Miller est tombé mort avec son parachute et les deux jambes arrachés. Il a été enterré dans le cimetière d'Abbeville. Le S/Sgt Miller a ensuite été inhumé dans le cimetière Américain de Normandie.
Les membres d'équipages ont signalés que les neufs aviateurs ont été attaqués par les avions allemands tirant sur les hommes descendant en parachute.
Equipage du 1Lt William J. Monahan.
S/Sgt MD Ignaczewski (E), S/Sgt Frank Kimotek (R-Evd-Radio), S/Sgt Walter Gasser (AE/GTR-POW-Mitrailleur-dorsal mécanicien), S/Sgt Alfred R. Buinicky (BT-EVD-POW-Mitrailleur-ventral), S/Sgt James H. Comer Jr (GTJ-POW-Mitrailleur-Sabord-Gauche), S/Sgt David Miller (TG-KIA-Mitrailleur-arrière)
1Lt William J. Monahan (P-POW-Pilote), Lt Martin L. "Pete" Clark (CP-Co-Pilote), 2Lt William P. Maher (N-Evd-Navigateur), 2Lt Walter Hargrove (B-Evd-Bombardier).
http://www.303rdbg.com/358monahan.html
Amiens Glisy en 1952.
Amiens Glisy 3 novembre 1943.
Mission du 31 août 1943 sur Amiens/Glisy France le B-17F # 42-29635 Augerhead (358BS) sorti de la formation en direction de la côte en cherchant la couverture nuageuse, a été vu pour la dernière fois au dessus d'Abbeville attaquer par deux chasseurs allemands.
(source: Laurent VITON)
Peut-être le lieu du crash du B17?
"Hell's Angels" est un des plus célèbres B-17 avec "Menphis Belle". "Hell's Angels" est reparti aux USA après son tour d'opération couvert des signatures du personnel du 303rd BG.
Le B-17F Hell's Angels, du Bomb Squadron 358, vient de terminer sa 48ème sortie et se prépare à éffectuer une tournée de propagande aux Etats-Unis; il est couvert de graffiti par les aviateurs et les mécaniciens de l'unité.
(source: SPECIAL LA DERNIERE GUERRE - FORTERESSE VOLANTE B-17)
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Voici quelques photos du lieu du crash
On aperçoit sur la gauche de la photo la cheminée de la briqueterie d'Etalondes. (J'attends confirmation d'un renseignement fourni par monsieur Jacques Cahon, il ne ne s'agit peut-être pas de la cheminée de la briqueterie d'Etalondes).
(collection: Ridha Arfa.)
10 avril 2014.
(collection: Ridha Arfa.)
29 Juin 2013
29 juin 2013
Quelques nouvelles photos prisent cette après-midi avec Gilbert Poirier alors âgée de 9 ans, qui s'était rendu sur le lieu du crash en 1943 avec son papa.
(collection: Ridha Arfa.)
10 avril 2014
(collection: Ridha Arfa.)
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
Plaine de Brunville, ma première visite avec Gilbert POIRIER, le 10 avril 2014.
Assassinés
par la Gestapo
Le 6 septembre de la même année, un B17 américain s'écrase dans le secteur de Blangy-sur-Bresles. Le mitrailleur James Comer, qui volait sur l'Augerhead tombé le 31 août 1943, sur la plaine de Brunville, retrouvera ce pilote, qui avait été pris en charge par la résistance locale. Mais la Gestapo découvrira les deux hommes dans une maison rouennaise. Ceux qui les avaient aidés ont été froidement assassinés par la police allemande...
Hommage à la famille LEGRAND.
été 1942.
Famille LEGRAND.
Mme Martine LEGRAND, M. François LEGRAND
Emmanuel, Françoise, Henriette, Colette, Marcelle, Henry.
(collection: Marie-José DUVAL)
Mon grand-père François Legrand a vu quelqu'un caché dans un bosquet. Comme il était blessé il l'a ramené chez lui en moto dans sa maison à Richemond (canton d'Aumale) il a été soigné, vivait et mangeait avec la famille dans la maison et se cachait dans le grenier, grâce aux lucarnes sur le toit James Comer pouvait voir les allées et venues des Allemands ou autre, ainsi en cas de doute il allait se réfugier dans un autre grenier de la ferme ou le fourrage était stocké au-dessus d'une citerne, et revenait dans la maison pour dîner et déjeuner avec mes grands-parents Martine et François; il aimait bercer ma maman Colette "the baby" qui avait 6 mois.
Mes grands-parents ont été dénoncés par un membre de la famille, ils n'ont jamais parlé de l'arrestation car il l'on très mal vécu.
Mon grand-père a été fait prisonnier, s'est évadé une première fois, rattrapé 'mourir pour mourir', il s'est évadé une deuxième fois avec deux autres personnes, en traversant une rivière couché sur une planche. Ils se sont réfugiés dans une étable de ferme en mangeant les pommes de terre dans l'auge des cochons, buvez le lait au trayons des vaches etc... En 1976, il y eu des échanges de courrier entre la famille de James et ma famille.
(La petite-fille de François Legrand, Marie-José DUVAL)
(collection: Marie-José DUVAL)
Le musée vous propose deux étages de collections historiques dédiées à la Résistance et à la Déportation. Dès l'entrée vous plongez d'emblée sur les heures sombres de l'Occupation nazie. Mannequins allemands et affiches de propagande ne laissent pas de place au doute. Puis les collections enchaînent les faits de résistance jusqu'à la déportation des membres des réseaux.
http://www.normandyresistancemuseum.com
(Source: http://fouquetsouvenirs.free.fr)
http://www.linformateur-leclaireur.fr/sur-les-traces-dun-bombardier-de-1943_12496/
Livre de James L. Hargrove
(Paquet source: Betsy HARGROVE)
(A SUIVRE)
LE 24 JUIN 1944 UN MITCHELL II HOLLANDAIS SE CRASH PRES D'HEUDELIMONT
LE 24 JUIN 1944
UN MITCHELL II DU SQUADRON 320 HOLLANDAIS
SE CRASH PRES D'HEUDELIMONT
Objectif: Château d'ANSENNES.
L'équipage du Mitchell II FR204 - codé NO-S.
Pilote: F/O Alfonso J. Loohuizen, Copilote: F/O Joost Sluis, Radio/Mitrailleur: Sgt Julius A.M.A. Hielckert, Mitrailleur: Cpl Henri J. Keppler.
(source: Laurent VITON)
Château d'Ansenne is not easy to find today. Author could not find a castle with that name. However, there is one and only one hamlet in France called Ansennes, about 20 km Southeast of the crash site, and in the outskirts of this hamlet there is only one castle.
http://aircrewremembered.com
Mitchell du Squadron 320.
- L'avion a été abattu par la flak . Un coup direct dans le moteur gauche, puis l'aile qui se brise. Les quatre hommes d'équipage, Hollandais, sont tués, ils seront inhumés au cimetière de St Rémy-Boscrocourt, leurs corps seront rapatriés en Hollande après la guerre.
Lieu du crash.
(source: Mr Jacques CAHON)
Récits:
Le 24 juin 1944, un Mitchell II, du Squadron 320, s'écrase à la sortie de Heudelimont en direction de Saint-Sulpice, à gauche, sur le flan du coteau, près du bois des Coudres et de la Vallée Tournée. L'avion a été touché par la Flak lors de l'attaque d'un site de V1. A la suite d'un coup direct dans le moteur gauche, l'aile s'est brisée. Les quatre membres d'équipage, tous hollandais sont tués. Leurs corps, récupérés par l'occupant, sont amenés dans un chariot sur la place de la mairie et déchargés au croc, à une heure où tous peuvent assister à cette scène, y compris les enfants.
Les quatre aviateurs "paient pour la destruction de la voie ferrée: avant le crash, ils ont largué leur dernière bombes au-dessus des rails.
Le pilote: F/O Alfonso LOOHUIZEN, Copilote: F/O Joost SLUIS, Radio-mitrailleur: Sgt Julius HIELCKERT, Mitrailleur: Cpl Henri KEPPLER, son inhumés au cimetière de Saint-Rémy. Un hollandais, parent de l'un d'entre eux, contacte Edouard HESSE, officier de réserve et lui demande de faire réaliser, avec les débris de l'avion, quatre croix pour les sépultures. La tâche est confiée à Adalbert. Après la libération, les corps seront rapatriés en Hollande.
(source: Saint-Rémy-Boscrocourt Mémoire et vie du village Tome II - 1938/1950)
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Attaque du château d'ANSENNES.
- Objectif: Château d'ANSENNES.
Le déroulement du raid.
Un avion du Squadron 320 (P) n'ayant pu décoller à cause d'ennuis d'interphone, seuls 11 B25 de cette formation prendront la direction du Nord de la France suivi de 12 B25 du Squadron 226.
L'entrée sur les côtes de France au niveau de Tocqueville-sur-Eu se fera sans incidents mais très vite, la DCA de gros calibre va ouvrir le feu.
Ce qui correspond à des tirs de DCA lourdes, modérée mais souvent considérée très précise dans la région Est de Tocqueville - St Sulpice-sur-Yères - Sud de St Rémy-Boscrocourt et l'irréparable va alors se produire.
Dans le ciel bleu sans nuages qui se constelle de ces terribles petits flocons noirs, soudain, l'un de ces gros obus de flak explose au niveau du moteur gauche de l'un des bombardiers.
Le bimoteur, brutalement déséquilibré, quitte soudain la formation... Laissant derrière lui une traîné de feu et de flammes, dans le hurlement sinistre de ces avions en perdition, le B25 "Mitchell II" poursuivant sa trajectoire vers l'Est, plonge alors vers le sol, totalement désemparé.
Tout s'est passé très vite. Personne n'a rien pu faire. Aucun parachute ne sera aperçu. Quelques dizaines de secondes encore et la-bas, au loin, le bimoteur va se désintégrer sur le sol de France dans une énorme déflagration. Personne n'a eu le temps de sauter en parachute.
Le bombardier qui vient d'être abattu par la DCA appartenait au Squadron 320 de la RAF. C'était le B25 Mitchell II FR204 - S - NO des forces néerlandaises de la Royal Air Force.
Quatre hommes d'équipage se trouvaient à bord.
Pilote: Lt A.J. Loohuizen.
Navigateur: Lt J. Sluis.
Opérateur/radio/mitrailleur: Sgt Hielckert.
Mitrailleur: Cpl H.J. Kepler.
Le bombardier du Squadron 320 a été vu être atteint par cet obus de flak à la position M 39 75 (Grid Ref) ce qui correspond à une position située juste à l'Est de la route du Tréport à Dieppe au Nord du village d'Assigny. Le lieu de son crash sera estimé se situer à M 45 75. En fait le bombardier s'écrasera sur le territoire de la commune de St Martin-le-Gaillard.
Si les tirs de DCA, modérés mais précis, semblaient venir d'un petit bois situé à M 47 72, dans la réalité le tir de ces canons de gros calibre vont poursuivre un certain temps la formation des bimoteurs qui volent alors à environ 3300 mètres d'altitude.
Sous l'impact de l'obus, plusieurs pièces de métal du B25 FR204 ont volé au loin atteignant le B25 Mitchell II - J - NO de ce même Squadron 320 au niveau de son aile gauche. Sous le choc et par réflexe, l'officier de bombardement de ce B25 a largué ses 8 bombes de 500 livres inertes.
(source: LA GUERRE AERIENNE DANS LE NORD DE LA FRANCE - Jean-Pierre DUCELLIER - Editeur: F. PAILLART - Abbeville)
(A SUIVRE)
LE 11 MARS 1944 UN THUNDERBOLT P47 SE CRASH A BOSCROCOURT
1st Lieutenant Harold S. Riley
(Source: Sam Sox Jr.)
Le P-47 42-22530 HO-R qu'il pilotait ce jour-là.
(Source: Sam Sox Jr.)
Le 1st Lieutenant Harold S. Riley Jr, à bord de son P-47 Thunderbolt 42-22530 codé HO-R, du 352nd Fighter Group, 487th Fighter Squadron, abattu par la Flak (mission Wizernes). Il fut enterré au cimetière de St Rémy-Boscrocourt, mais il repose maintenant au cimetière de Colleville-sur-mer, la référence de sa tombe à Colleville est: A-14-40.
Tombe du 1Lt Harold Riley au cimetière US de Colleville-sur-Mer.
(source: Laurent VITON, Sam Sox Jr.)
Récit:
Le 11 mars 1944, il est 9h00 du matin quand une escadre de l'U.S.A.A.F. formée de chasseurs P47, passe en rase-mottes au-dessus du village de Saint-Rémy, dans la direction Etocquigny/Boscrocourt. Sur la plaine, ils sont pris dans un feu de D.C.A. Quelques secondes plus tard, les rémois entendent une énorme explosion et voient une importante fumée noire monter au-dessus de Boscrocourt. Jacques CAHON, Paul DOUAY, leurs parents, se précipitent à travers champs vers cette fumée, arrivent bientôt derrière un pâturage où sont sectionnés, au ras du sol, une dizaine de pommiers et dans leur alignement, au fond, la carlingue disloquée d'un appareil. Se dirigeant vers lui, ils font une bien macabre découverte. Dans l'herbe, gît la coupelle crânienne du pilote. Immédiatement, ils signalent cette horrible découverte au chef des sapeurs-pompiers, lesquels sont déjà arrivés par l'autre côté de l'herbage. C'est Marcel DUPONT qui s'en occupe avec respect.
Le pilote HAROLD S. Riley est inscrit à l'état civil de Saint-Rémy et inhumé dans le cimetière de notre commune. Après la Libération, sa dépouille sera transférée au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, dans le Calvados.
(source: Saint-Rémy-Boscrocourt - Mémoire et vie du village - Tome II - 1938/1950)
THUNDERBOLT P.47 Huckle de Buck 42-25507 P-47D-21-RE - Marquage G9-A - Pilote: Maj. Paul E. Gardiner.
Le 18 juin 1944 le Lieutenant Harold T. Hersey du 511th FS est abattu par la flak aux commandes du P-47 "Huckle de Buck". Le Lieutenant Hersey est fait prisonnier, arrive à s'évader et regagne l'Angleterre au mois de septembre. Fait remarquable, le même jour le Major Gardiner est abattu près de Saint-Lô sur un autre P-47.
(collection: Ducastelle Philippe)
Mission du 11 mars 1944 sur le site de Wizernes, 34 des 51 B-24s Libérator de la division de bombardement 2d 44e et 93d des groupes de bombardement lourd ont attaqué Wizernes en utilisant des techniques de bombardement aveugle à cause du couvert nuageux très épais, ils lâcheront 127 tonnes de bombes, 1 B-24 est endommagé, les bombardiers sont escorter par 40 P-38s et 213 P-47, 3 P-45 sont abattu lors de la mission, celui du 1st Lieutenant Harold S. Riley Jr, et 2 endommagés.
487th Fighter Squadron U.S.A.A.F. Escadron d'appui.
Abattu par la Flak lors de la mission sur le site de Wizernes le Thunderbolt du 1st Lieutenant Harold S. Riley se crash sur le hameau de Boscrocourt (commune de St Rémy-Boscrocourt) le 11 mars 1944.
Récit de Monsieur Michel LEFEBVRE
Ce crash qui s'est situé en face du 18 rue de la Chapelle a eu d'autres témoins. Michel LEFEBVRE nous le raconte ainsi:
" J'habite une vieille maison à Boscrocourt. Ce 11 mars 1944, à 10h00 du matin, nous entendons des détonations en direction de Saint-Rémy. Ma soeur qui est à la fenêtre se met à crier: L'avion!... L'avion!...
En effet, un avion arrive, au sol, déracinant les pommiers se trouvant sur son passage dans un fracas terrible, avec des flammes que l'on aperçoit déjà sur le devant de la maison. Ma mère nous fait sortir par la porte de derrière. Il nous faut traverser l'herbage pour rejoindre l'abri qu'a fait mon père et qui se trouve à cent mètres.
Nous arrivons au milieu de l'herbage quand l'explosion se produit. Un engin monte dans le ciel, par-dessus le toit et retombe à vingt mètres de nous. Je ne me souviens plus combien de temps nous sommes restés dans l'abri...
Il y a beaucoup de monde devant chez nous quand nous rejoignons la maison. Étonnamment, elle n'a subi aucun dégât bien que l'avion ait explosé dans notre cour. Par contre, la maison de nos voisins et une grange sont complètement détruites. Le moteur de l'appareil a traversé le toit d'un bâtiment de la ferme située en face de chez nous et a été projeté cinquante mètres plus loin. Nous apprenons que l'engin qui est retombé près de nous en fumant, n'est autre que le réservoir à huile de l'avion.
Les débris sont restés plusieurs années sur place...
Ma vieille maison a été rasée, une autre est au même emplacement.
J'avais à peine six ans à cette époque, mais ce 11 mars 1944 est resté gravé dans ma mémoire."
Michel LEFEBVRE est né à Saint-Rémy en 1938.
Monsieur Jules COURVALET photo prise devant sa maison près de la ligne de chemin de fer Eu-Dieppe.
Jules COURVALET précise que Madame DEHEDIN et ses enfants n'ont eu la vie sauve dans leur maison détruite dans le crash, que parce qu'ils se sont réfugiés dans la grande cheminée en briques de la maison. Seules partie de l'habitation à être restée debout.
La bourdaine en 1947.
Après avoir percuté la cîme des arbres, il touche au passage un bâtiment en briques, percute la maison de Mr LEVASSEUR, traverse la rue de la Chapelle, et s'écrase sur l'angle de la ferme de Mr OBRY André, il termine sa course dans le pâturage.
Emplacement du bâtiment qui était en briques à l'époque.
La maison de Mr LEVASSEUR se situait au bord de la route.
Angle du bâtiment de la ferme de Mr OBRY André.
(collection: Ducastelle Philippe 18/03/2013)
Quelques précisions sur le crash du "P47 Thunderbolt" du 1st Lt Harold Stevenson Jr. Riley.
Samedi 11 mars 1944
Sweep à basse altitude vers trois aérodromes du Nord de la France.
Pendant que les B24 de la 2e Division de bombardement de la 8e Air Force des USA escortés par les P38 du 364e BG se dirigeaient vers WIZERNES, une attaque des P47 "Thunderbolt" à basse altitude - low level attack - était prévue sur 3 aérodromes.
MONTDIDIER Objectif: Z 475 - Somme.
CAMBRAI/EPINOY Objectif: Z 290 - Nord.
CHIEVRES Objectif: ZB 50 - Belgique.
Forces utilisées: 36 P47 "Thunderbolt" du 352e FG de la 8e AF des USA.
Colonel Mason leader.
Pénétration des 36 P47 au ras du sol au-dessus du TREPORT à 8h58.
Le groupe est divisé en 3 Squadrons de 12 P47 ayant chacun un aérodrome assigné qui devra être attaqué.
Cependant tout de suite les tirs de DCA légère, intense et précis vont harceler les chasseurs américains et cela tout le long de notre territoire ce qui les empêchera ainsi d'arriver au-dessus des aérodromes prévus.
La visibilité limitée de 400 à 1600 mètres empêchera les pilotes de faire le point de façon précise pour leur position.
Aussitôt après avoir dépassé LE TREPORT, le Groupe va se séparer, chaque Squadron de 12 P47 prenant un itinéraire personnel pour se diriger ainsi vers l'aérodrome prévu.
Les tirs de DCA de petit calibre commenceront à peine 5 kilomètres après avoir survolé la côte et continuront de façon ininterrompue pendant tout le temps pendant lequel les P47 se trouveront au-dessus de notre territoire.
La sortie des P47 s'effectuera toujours au ras du sol entre SAINT-VALERY-EN-CAUX et LE TOUQUET aux environs de 9h25.
Aucun avion ennemi n'a été aperçu mais les P47 ont dû faire de continuelles évasive actions ce qui a rendu la navigation extrêmement difficile.
- "Des dizaines de positions de mitrailleuses ont été observées sur toute la région. Ces emplacements se trouvant surtout aux intersections des voies ferrées et des grandes routes. Les petits canons tiraient des obus plus gros que des 12,7mm" diront les pilotes de chasse au retour.
L'attaque des aérodromes de MONTDIDIER, CAMBRAI/EPINOY et CHIEVRES par les 36 P47 "Thunderbolt" du 352e FG de la 8e AF des USA au cours de la matinée du samedi 11 mars 1944.
- Au cours de cette opération:
2 P47 seront perdus.
8 P47 auront été endommagés par la Flak.
- Le Lt Berkshire du Squadron 487 P47 "Thunderbolt" HO-U 42-22515 effectuera un crash landing à Manston. Avion endommagé par la Flak. Pilote sauf.
- Le Lt R.W. Hamilton du Squadron 487 a été légèrement blessé.
- Le Lt W.D. Schwenke Jr. du Squadron 328 a sauté 8 miles à l'Ouest du TOUQUET. Un dinghy a été aperçu.
- Le Lt H.S. Riley Jr. du Squadron 487 a trouvé la mort dans le crash de son P47 près du village de SAINT-REMY-BOSCROCOURT, dans le département de Seine-Inférieure, 10 kilomètres environ au Sud de GAMACHES.
Le crash du P47 "Thunderbolt" 42-22530 Nickname "Kid" du Squadron 487 appartenant au 352e Fighter Group de la 8e Air Force des U.S.A.
Ce chasseur était piloté par le 1st Lt Harold Stevenson Jr. Riley O-732368.
Alors que la formation des 36 P47 "Thunderbolt" du 352e Fighter Group vient de se scinder en 3 Squadrons de 12 avions juste après avoir pénétré au-dessus du TREPORT, l'un de ces squadron - Squadron 487 - formé de 12 P47 va se trouver une ou deux minutes plus tard sous le feu intense et précis de tirs de positions de DCA de light Flak qui vont atteindre ce P47 "Thunderbolt" 42-22530 piloté par le 1st Lt Harold Stevenson Jr. Riley.
Atteind par des obus traçants, le P47 va immédiatement plonger vers le sol et s'y désintégrer dans une violente explosion.
Il est alors 9h05. Les compagnons de l'infortuné pilote rapporteront que ce P47 a été perdu dans la région de OISEMONT.
En fait ce chasseur américain s'est écrasé à proximité du village de SAINT-REMY-BOSCROCOURT, dans le département de la Seine-Inférieure, 12 kilomètres au N-O de GAMACHES. Le 1st Lt Harold Stevenson Jr. Riley n'a pas eu le temps de sauter en parachute et a été tué sur le coup dans le crash de son avion.
Son corps sera inhumé par les militaires allemands dans le cimetière de ce village de SAINT-REMY-BOSCROCOURT.
(Document: Mairie de St Rémy-Boscrocourt)
Deux témoignages des compagnons du Lt Riley qui volait à proximité:
- " Je volais sur l'aile du Lt Riley comme Red 4 dans notre squadron. Nous étions entrés au-dessus du territoire ennemi depuis une minute ou deux à peine lorsque les positions de DCA situées sur le sol ouvrirent le feu vers nous.
J'étais en train de traverser derrière l'avion du Lt Riley pour me placer sur son aile gauche lorsque j'aperçus de la fumée noire derrière son avion. Je regardais autour de moi puis de nouveau vers l'arrière de son avion. Il semblait être OK et la fumée avait cessé.
Je poursuivis mon évasive action et en une ou deux secondes je vis une boule de flammes et de fumée noire à environ 400 mètres de mon aile droite. Je ne vis pas l'avion s'écraser mais j'ai réalisé que c'était celui du Lt Riley lorsque je suis rentré à la base."
1st Lt Duncan R. Donahue.
- " Le 11 mars 1944, j'étais leader du Flight Crown Prince yellow dans un Squadron de 12 avions.
Nous traversâmes les côtes de France dans la région du TREPORT. Alors que nous effectuions notre virage sur la gauche vers l'intérieur des terres, je traversai derrière le Red Flight dans lequel le Lt Riley volait en position n°3 à très basse altitude et sur l'extrême droite.
Environ une minute plus tard un canon ouvrit le feu à partir du sol dans notre direction et je vis des traceurs autour de l'avion du Lt Riley. Le nez de son avion plongea et il s'écrasa sur le sol droit devant lui. Il y eut une explosion immédiate avec de la fumée et une boule de flammes provenant des débris de l'avion.
J'ai vu l'avion du Lt Riley dès le moment où j'aperçus les premiers traceurs jusqu'à ce que son avion s'écrase et seules quelques secondes s'écoulèrent pendant ce temps là. Il n'a pas eu le temps de quitter son avion pendant qu'il était encore en vol et je suis sûr qu'il a été tué ou par le crash ou par la terrible explosion qui suivit immédiatement."
Capitaine Georges E. Preddy.
(source: http://www.littlefriends.co.uk/index.php)
(source: "La Guerre aérienne dans le nord de la France" par Pierre Ducellier - Opération: Catpetbagger du 3 mars au 14 mars 1944 F.Paillont Editeur Abbeville 2007.)
BAROMESNIL EN SIBERIE
BAROMESNIL EN SIBERIE
non je plaisante mais!!
Rien d'exceptionnel je me souviens du même phénomène en 1977 et 1978
Un mur de neige de 1,50 m route de Monchy.
Un kamikaze
Le passe partout de William.
Malgré toute cette neige le moral est bon
Attention Gilbert ça glisse
Mardi 12 mars 2013.
Mercredi 13/03/2013
Jeudi 14/03/2013
(collection: Ducastelle Philippe)
HOMMAGE AU P/O William T.LANE
HOMMAGE AU PILOTE CANADIEN
P/O William T.LANE
Pilote P/O William T. LANE.
(collection: Laurent VITON)
Le Spitfire est tombé dans le jardin de la ferme du château du Baron de BAULIEU à Baromesnil, abattu en combat aérien le 15 mai 1943 vers 17h00, le numéro de série BR986, du squadron 403 (Royale Canadian Air Force). Son pilote le P/O William T. LANE.
Compte rendu de la mission du 15 mai 1945.
(Source: Alexis BREMETA)
Une petite anecdote de la part de Mr Laurent VITON, la mascotte photographiée avec William T. LANE s'appelait Susan. Dans une interview du pilote, pour la presse canadienne, il indiquait qu'elle appréciait le chewing-gum !
(Source: Laurent VITON)
(Source: Alexis BRUMENT)
403 Squadron R.C.A.F
Pilot Officer William T. LANE mort à 21 ans à Baromesnil.
(collection: Laurent VITON)
Télégramme envoyé à sa famille pour annoncer son décès, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge.
(collection: Laurent VITON)
Voici le lieu du crash.
(Source: Alexis BRUMENT)
Stèle du P/O William THOMPSON LANE au cimetère des Vertus de Dieppe.
Cimetière des Vertus.
(collection: Ducastelle Philippe)
L'Ofw Kurt GOLTZSCH qui a abattu le spitfire de William LANE.
Lui même gravement blessé le 4 septembre 1943, lors d'un combat aérien au-dessus de Monchy-le-Preux, touché, il fait un atterrissage d'urgence se blessant à la colonne vertébrale et sera paralysé, il décédera des ses blessures un an plus tard en Allemagne le 26 septembre 1944.
Voici le lien d'un site ami Canadien:
Updated September 13, 2019 Comment by Stephen Nickerson I have one story about William Lane. On March 13, 1943, the 403 led by S/L Ford was protecting the last box of 70 fortresses on a raid to Amiens. The American bomber commander decided to take (as Charles Magwood mentioned in his logbook) the group on...
http://rcaf403squadron.wordpress.com
BAROMESNIL ENFIN VOILA LA NEIGE
LIENS D'AMIS
LIENS D'AMIS
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http://www.surlesantierdupasse.fr/thiery.htm