LE 31 AOUT 1943 CRASH D'UN BOMBARDIER DANS LA PLAINE DE BRUNVILLE
LE 31 AOÛT 1943
CRASH D'UN BOMBARDIER B17 AMÉRICAIN
du 303 rd Bomb Group (H)
"AUGERHEAD"
DANS LA PLAINE DE BRUNVILLE
(source: James HARGROVE)
Direction prise par le B17 avant le crash.
Un nouveau témoignage sur le lieu du crash
de monsieur Omer DUMOND
Monsieur Omer Dumond
Monsieur Dumond à l'époque était âgé de 7ans, il habitait une petite maison à la ferme de Cumont, et le jour du crash en fin d'après-midi il était assis sur un petit talus à l'endroit où je prends la photo, le B-17 est passé à peut-près à 25/30 mètres au-dessus des grands arbres qui se trouvent derrière lui.
Confirmation de monsieur Dumond il n'y avait plus personne à bord de l'avion.
Voici la direction prise par le B-17 en plein milieu de la photo au dessus des grands arbres, entre la Bourdaine à gauche et St Rémy-Boscrocourt à droite qui correspond bien aux indications de monsieur Cahon, juste aux dessus des grands arbres, heureusement que l'altitude de l'avion était assez basse parceque le B-17 prenait la direction de la ville d'Eu.
Après avoir percuté un petit talus, le B-17 s'est écrasé juste derrière monsieur Dumond, qui correspond je pense à la photo prise à l'époque par les allemands?
Le lieu du crash.
Ma première découverte 71 ans après le crash du B-17, monsieur Dumond m'a indiqué que le lieu du crash était un pâturage et que tous les débris de l'avion ont été ramassés pour éviter que le bétail ne puissent manger l'herbe avec des morceaux de métal.
Première découverte le vendredi 3/10/2014.
Deuxième découverte le 7/10/2014
Mes dernières découvertes le 19/10/2014 sur le culot des douilles la marque S L 43 - D M 42 et sur la troisième marque illisible mais l'année 4 2. Avec quelques fragments de couleur bleu et noir.
42-TW - SL-42 - SL-43 - DM-42.
Trois petites poulies en bakélite du B17.
La plaine de Brunville en 1947.
On aperçoit sur la gauche de la ferme de Brunville, la ferme de Cumont.
(collection: Gilbert SALA)
31 août 1943
Un bombardier sécrase
Le B17 américain Augerhead
dans la plaine de Brunville
Extraits des premières recherches
de M. Laurent Viton
Paris-Normandie 2002 ou 2003?
Facteur à Goderville et historien à ses heures, Laurent Viton, 38 ans, prépare un ouvrage sur la guerre aérienne 1939-1945 en Seine-Maritime et aux alentours. Grâce à ses recherches, qu'il poursuit notamment par la collecte de témoignages et documents, M. Viton a rouvert une page de l'histoire eudoise.
Pour Paris-Normandie, qui se fait ici le relais de sa quête d'informations, il revient en détail sur le crash du bombardier américain B17 Augerhead, le 31 août 1943, dans la plaine de Brunville, en direction de Dieppe.
"Attaques frontales"
" Ce 31 août 1943, le 303e Bomb group basé au sud-est de l'Angleterre (Molesworth) participe à une mission de bombardement sur un dépôt de la Lutwaffe, à Romilly-sur-seine. Pour le lieutenant William Monahan et son équipage, c'est la quatorzième sortie opérationnelle. Lors du vol sur l'objectif, la formation est informée que des nuages couvrent la cible. Il est alors décidé de se reporter sur un objectif secondaire, l'aérodrome d'Amiens-Glisy. A bord de l'Augerhead, les choses se compliquent explique-t-il. L'un des quatre moteurs se met en survitesse.
Les bombes sont tout de même larguées sur l'objectif alors que les chasseurs allemands entrent dans la danse. Avant d'atteindre la côte, la forteresse volante subit plusieurs attaques frontales. C'est l'as de la Jagdgeschwader 26 basée à Beauvais, Adolph Glunz, 25 ans, qui revendiquera sa 41e victoire en abattant l'Augerhead".
Adolph Glunz
http://www.luftwaffe.cz/glunz.html
L'avion est évacué à 10 000 m d'altitude, poursuit Laurent Viton. Le corps du mitrailleur arrière sera retrouvé près d'Abbeville, atteint par des obus de 20mm. Les aviateurs sautent au fur et à mesure que l'avion approche du Tréport. Les derniers parachutes sont aperçus au-dessus de la forêt d'Eu. Le bombardier termine sa course dans la plaine de Brunville, à Eu, et prend feu au sol. Sur les dix aviateurs, quatre parviennent à s'échapper et sont recueillis par la Résistance. Au moins deux d'entre eux, le sergent Frank Kimotek (radio) et le lieutenant Walter Hargrove (bombardier) regagneront l'Angleterre en passant par la bretagne. Leurs six compagnons ont moins de chance et sont rapidement capturés."
"Ce bombardier est le seul avion de l'US Air Force abattu ce jour-là en Europe" note M. Viton. L'équipage n'a pas joué de chance, d'autant plus qu'habituellement il était affecté sur un autre B17, le Hell's Angels, indisponible pour mener le raid du 31 août 1943.
Les onze hommes s'envolent donc à bord de l'Augerhead. Mauvaise pioche puisque l'avion connaîtra une panne de moteur qui lui sera finalement fatal.
Voici quelques photos souvenirs des stèles du réseau Shelburn, célèbre réseau d'évasion.
Un passage incontournable lors de mon premier voyage à Elvington avec Jean-Michel Gravaud pour la visite de la base où mon père était basé au 347 Squadron dans le Yorkshire.
Frank Kimotek et Walter Hargrove ont peut-être passer par ce réseau d'évasion.
http://halifax346et347.canalblog.com
La plage Napoléon
Voici le lien de radio Canada avec une vidéo reportage de 30 mn sur le réseau Shelburn.
http://halifax346et347.canalblog.com/archives/2010/05/26/18008481.html
Equipage du 1Lt MONAHAN.
P/Pilote: 1st Lt MONAHAN William J. - CP/Co-Pilote: 1st Lt BENEPE Louis M. - NAV/Navigateur: 2nd Lt MAHER William Patrick. - B/Bombardier: 2nd Lt HARGROVE Walter. - ENG/Mécanicien: S/Sgt GASSER Walter. - RWG/Mitrailleur Sabord Droit: Sgt OLSON Vernon E. - RO/Radio: S/Sgt KIMOTEK Frank. - BT/Mitrailleur ventral: S/Sgt BUINICKY Alfred Reginald. - TG/Mitrailleur-arrière: S/Sgt MILLER David. - LWG/Mitrailleur Sabord gauche: S/Sgt COMER James H. - PHO/Photographe: Sgt PRYOR Barton Verbis.
B/Bombardier: 2nd Lt HARGROVE Walter. EVD (évadé)
La Corvette M.G.B 318 du Lt Commodore David BIRKIN
Opération FELICITATE depuis l'Ile-Tariec en Bretagne le 26 décembre 1943
Grace au réseau "BORDEAUX-LOUPIAC" Walter HARGROVE, et Franck KIMOTEK, ont réussi a s'évader de France. Le Chef de l'organisation "BORDEAUX-LOUPIAC" pour le Nord de la France Mr. HEGEDOS-LEPREUX, alias "ANTOINE"
Fausse carte d'identité fourni au Lt Walter HARGROVE par le réseau d'évasion Bordeaux-Loupiac.
NAV/Navigateur: 2nd Lt MAHER William Patrick , EVD (évadé).
Réseau d'évasion Comète.
A voir sur le lien suivant:
http://www.evasioncomete.org/fmaherwp.html
BT/Mitrailleur-ventral: S/Sgt BUINICKY Alfred Reginald, EVD (évadé).
Réseau d'évasion Comète.
A voir sur le lien suivant:
http://www.evasioncomete.org/fbuinicar.html
RO/Radio: S/Sgt KIMOTEK Frank, EVD (évadé).
Kimotek a sauté juste au sud-ouest de Dieppe, atterrissant dans un arbre où il est resté pendant un certain temps parce qu'il pouvait entendre les personnes ci-dessous. Quand il l'on fait finalement descendre, il a été repéré immédiatement par un groupe de français qui avait été chargée de sa recherche.
Ils ont pris son parachute et se sont dispersés à l'approche des soldats allemands. Après masquage du jour au lendemain. Kimotek a rencontré un vieil homme qui lui a donné certains aliments et des vêtements civils, et le lendemain après-midi, Kimotek a approché une grande ferme. Il a été emmené, à reçu un repas et après deux agriculteurs ont été appelés, dont un parlait anglais, Kimotek a été pris en charge dans une autre ferme pour passer la nuit.
Lorsque Kimotek leur a dit qu'il voulait aller à Paris, un des agriculteurs a organisé un contact à la gare de Sénarpont avec la jeune femme de l'instituteur pour aller à Paris. Ils ont rencontré la cousine de la femme, une jeune fille appelée Thérèse, qui ont ramené Kimotek à son appartement, où était Pierre (un ancien officier de l'armée française, environ quarante-cinq ans, cour et trapus avec des cheveux colorés), puis un homme appelé Maurice est venu l'interroger.
Le lendemain, Maurice et Thérèse lui ont pris un appartement à côté de l'hôpital allemand près de la Gare du Nord où Kimotek est resté jusqu'à ce que le pilote Français André POIRIER soit conduit à l'appartement d'Henri MARECHAUX au 19 rue de la Chapelle où il rejoint Warren Graff pilote du P-47 41-6391 (78FG/82FS) abattu près de Dunkerque.
Evacué depuis Camaret-sur-mer, "Bretagne" en octobre 1943 à bord du "Suzanne-René".
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Le "Suzanne-René": un maillon de la résistance française honoré sur l'Ile MOLENE (Finistère).
Construit en 1928 pour M. CELTON de Dinan, ce bateau est devenu propriété de M. PODEUR Auguste de Molène, de 1948 à 1961. Pendant 13 ans, il a sillonné l'archipel en faisant la pêche aux crustacés. En 1961, âgé de 33 ans, il a connu la démolition sur ordre des Affaires Maritimes qui estiment que c'est l'âge limite de navigation pour de tels navires en bois.
Aujourd'hui il s'intègre à la vie molènaise sous la forme d'une maquette construite amoureusement par M. Jean PUJOL et prend place dans une église paroissiale au côté de l'Europe, une autre maquette confectionnée par M. BALLUT.
Le "Suzanne-René" est exposé également à la chapelle de Notre Dame de Rocamadour (Camaret). Il fut décoré par le Général de Gaulle car il a fait partie intégrante de la résistance française de la ville de Camaret et de sa région.
En 1943, ce sloop de 11 mètres et 3 m de large a permis à 23 jeunes aviateurs, anglais canadiens et américains de rejoindre sains et saufs l'Angleterre.
Mis à disposition de la résistance bretonne, il a rallié Camaret en ce mois d'octobre 1943. Durant 10 jours, il a servi d'abri à une dizaine d'aviateurs recueillis dans la région. Le bateau étant surveillé en permanence par les Allemands méfiants, les fugitifs devaient rester cachés nuit et jour, ravitaillés le soir par un hublot situé à l'étrave du bateau par Mme VOURCH.
Le 18 octobre 1943, M. MERRIEN prévenait que le "Suzanne-René" était fin prêt à partir. Le soir même, M. Yves VOURCH fils de ce médecin de Plomodiern, emmenait par le train 15 aviateurs à destination de Camaret. Leur rendez-vous eut lieu chez le boulanger M. BATHANY.
Le "Suzanne-René" voyait dès lors vivre dans ses entrailles 23 aviateurs qu'il protégeait contre la violence humaine et la trahison.
Sur l'un des barreaux du pont, il ont inscrits dans le bois "Villas des martyrs", ce qui représente à la fois le bien-être de l'accueil offert et la souffrance pour certains qu'avaient représenté ces 10 jours d'attente, enfermés dans cette cale, jour et nuit.
Le 19 octobre, alors que la tempête sévissait sur la Bretagne, le "Suzanne-René" quittait le port de Camaret sans bruit, à la voile, et effectuait ainsi un long parcours sous les déferlantes, avant de mettre en route le moteur à essence dont il était équipé.
Il fut dans la journée du 20, après recherches, porté disparu corps et biens par les autorités afin d'éviter les recherches des avions allemands.
Après la guerre, il est revenu à Camaret, livré dans toutes sa beauté par les Anglais. C'est alors qu'il est devenu Molènais à part entière, sous la barre de M. Auguste PODEUR, et qu'il y termina sa vie en 1961.
Décoré comme un membre de la Résistance, il n'a pu cependant offrir la sveltesse de sa silhouette fière au regard de celle qui, durant 10 jours, avait fait vivre son étrange cargaison. Fusillé par les Allemands, Mme VOURCH n'attendait point son retour sur les quais de Camaret.
Un passé éternellement présent par un nom de rue à Camaret et à Plomodiern; et cette maquette soigneusement construite afin que chacun se souvienne de cette liberté si chèrement payée et qui peut-être remise en question.
Un passé vivant s'inscrit désormais dans le patrimoine molènais.
( Source: Recherches de Mme Jackie COQUET, Molène.)
L'histoire du "Suzanne-René" est racontée dans le livre "Les clandestins de l'Iroise" de René PICHAVANT (journaliste au Télégramme de Brest) paru en 1982.
Itinéraire présumé du B17
Voici la carte de monsieur James Hargrove qui serait susceptible d'être le parachutage de l'équipage depuis Epagne-Epagnette jusqu'à la Plaine de Brunville.
B/ Bombardier: 2nd Lt Walter Hargrove, N/ Navigateur: 2nd Lt William P. Maher, TG/ Mitrailleur-arrière: S/Sgt David Miller, CoP/ Copilote: 1st Lt Louis Benepe, TT/ Mécanicien: S/Sgt Walter Gasser, RWG/ Mitrailleur-Sabord-Droit: S/Sgt Vernon Olson, LWG/ Mitrailleur-sabord-gauche: S/Sgt Comer James, RO/ Radio: S/Sgt Frank Kimotek, BT/ Mitrailleur-ventral: S/Sgt Buinicky Alfred Réginald, PH/ Photographe: Sgt Pryor Barton Verbis, P/ Pilote: 1st Lt Monahan William.
(collection: James HARGROVE)
Vue vers Epagne-Epagnette, le B17 à probablement pris cette direction vers la forêt d'Eu.
Direction prise par le B17 avant son crash.
La plaine de Brunville.
(collection: Ridha Arfa.)
Les fonds de Cumont.
La petite maison de M. Courvalet.
(collection: Jules Courvalet)
On aperçoit à gauche le chemin qui descendais à la maison.
Le petit chemin de droite qui descend vers la Bourdaine, au centre l'emplacement de l'ancienne ligne de chemin de fer.
La maison se situé à droite du petit chemin à droite sur la photo.
On aperçoit bien a l'entrée de la barrière le petit chemin donnant accès à la maison.
Récit de monsieur Gérard Courvalet; les Allemands sont venus perquisitionner croyant que le pilote s'était réfugié dans la maison de monsieur Courvalet, pénétrant baïonnette au canon dans la maison retournant les lits,et le foin qui se trouvait dans un bâtiment, éventrant les tonneaux de cidre.
Photo prise le 18 juillet 1943.
Debout de gauche à droite:
Lt. Joy, co-pilote. Lt. W.J. Monahan, pilote. Lt. Martin L. Clark, co-pilote. Lt. William P. Maher, navigateur. Lt Walter Hargrove, bombardier. Sgt Marion D., mécanicien.
Accroupi:
Sgt Franck Kimotek, radio. Sgt Walter Gassen, assit. mécanicien. Sgt Alfred R. Buinicky, N.H. Sgt James H. Comer mitrailleur. Sgt David Miller mitrailleur de queue.
Un équipage de bombardiers du 303rd Bomb Group avec leur B-17 Flying Fortress surnommé "Hell's Angels". Adopté pour publication le 18 juillet 1943. Légende imprimée au dos: «Crew Of" Hell's Angels ". Photo montre: - L'équipage du bombardier Flying Fortress "Hell's Angels" - de gauche à droite (debout) Le Lieut.
http://www.americanairmuseum.com
David MILLER
David MILLER.
Après la guerre, il a été signalé qu'un officier allemand avait déclaré que le S/Sgt David Miller est tombé mort avec son parachute et les deux jambes arrachés. Il a été enterré dans le cimetière d'Abbeville. Le S/Sgt Miller a ensuite été inhumé dans le cimetière Américain de Normandie.
Les membres d'équipages ont signalés que les neufs aviateurs ont été attaqués par les avions allemands tirant sur les hommes descendant en parachute.
Equipage du 1Lt William J. Monahan.
S/Sgt MD Ignaczewski (E), S/Sgt Frank Kimotek (R-Evd-Radio), S/Sgt Walter Gasser (AE/GTR-POW-Mitrailleur-dorsal mécanicien), S/Sgt Alfred R. Buinicky (BT-EVD-POW-Mitrailleur-ventral), S/Sgt James H. Comer Jr (GTJ-POW-Mitrailleur-Sabord-Gauche), S/Sgt David Miller (TG-KIA-Mitrailleur-arrière)
1Lt William J. Monahan (P-POW-Pilote), Lt Martin L. "Pete" Clark (CP-Co-Pilote), 2Lt William P. Maher (N-Evd-Navigateur), 2Lt Walter Hargrove (B-Evd-Bombardier).
http://www.303rdbg.com/358monahan.html
Amiens Glisy en 1952.
Amiens Glisy 3 novembre 1943.
Mission du 31 août 1943 sur Amiens/Glisy France le B-17F # 42-29635 Augerhead (358BS) sorti de la formation en direction de la côte en cherchant la couverture nuageuse, a été vu pour la dernière fois au dessus d'Abbeville attaquer par deux chasseurs allemands.
(source: Laurent VITON)
Peut-être le lieu du crash du B17?
"Hell's Angels" est un des plus célèbres B-17 avec "Menphis Belle". "Hell's Angels" est reparti aux USA après son tour d'opération couvert des signatures du personnel du 303rd BG.
Le B-17F Hell's Angels, du Bomb Squadron 358, vient de terminer sa 48ème sortie et se prépare à éffectuer une tournée de propagande aux Etats-Unis; il est couvert de graffiti par les aviateurs et les mécaniciens de l'unité.
(source: SPECIAL LA DERNIERE GUERRE - FORTERESSE VOLANTE B-17)
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Voici quelques photos du lieu du crash
On aperçoit sur la gauche de la photo la cheminée de la briqueterie d'Etalondes. (J'attends confirmation d'un renseignement fourni par monsieur Jacques Cahon, il ne ne s'agit peut-être pas de la cheminée de la briqueterie d'Etalondes).
(collection: Ridha Arfa.)
10 avril 2014.
(collection: Ridha Arfa.)
29 Juin 2013
29 juin 2013
Quelques nouvelles photos prisent cette après-midi avec Gilbert Poirier alors âgée de 9 ans, qui s'était rendu sur le lieu du crash en 1943 avec son papa.
(collection: Ridha Arfa.)
10 avril 2014
(collection: Ridha Arfa.)
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
10 avril 2014
Plaine de Brunville, ma première visite avec Gilbert POIRIER, le 10 avril 2014.
Assassinés
par la Gestapo
Le 6 septembre de la même année, un B17 américain s'écrase dans le secteur de Blangy-sur-Bresles. Le mitrailleur James Comer, qui volait sur l'Augerhead tombé le 31 août 1943, sur la plaine de Brunville, retrouvera ce pilote, qui avait été pris en charge par la résistance locale. Mais la Gestapo découvrira les deux hommes dans une maison rouennaise. Ceux qui les avaient aidés ont été froidement assassinés par la police allemande...
Hommage à la famille LEGRAND.
été 1942.
Famille LEGRAND.
Mme Martine LEGRAND, M. François LEGRAND
Emmanuel, Françoise, Henriette, Colette, Marcelle, Henry.
(collection: Marie-José DUVAL)
Mon grand-père François Legrand a vu quelqu'un caché dans un bosquet. Comme il était blessé il l'a ramené chez lui en moto dans sa maison à Richemond (canton d'Aumale) il a été soigné, vivait et mangeait avec la famille dans la maison et se cachait dans le grenier, grâce aux lucarnes sur le toit James Comer pouvait voir les allées et venues des Allemands ou autre, ainsi en cas de doute il allait se réfugier dans un autre grenier de la ferme ou le fourrage était stocké au-dessus d'une citerne, et revenait dans la maison pour dîner et déjeuner avec mes grands-parents Martine et François; il aimait bercer ma maman Colette "the baby" qui avait 6 mois.
Mes grands-parents ont été dénoncés par un membre de la famille, ils n'ont jamais parlé de l'arrestation car il l'on très mal vécu.
Mon grand-père a été fait prisonnier, s'est évadé une première fois, rattrapé 'mourir pour mourir', il s'est évadé une deuxième fois avec deux autres personnes, en traversant une rivière couché sur une planche. Ils se sont réfugiés dans une étable de ferme en mangeant les pommes de terre dans l'auge des cochons, buvez le lait au trayons des vaches etc... En 1976, il y eu des échanges de courrier entre la famille de James et ma famille.
(La petite-fille de François Legrand, Marie-José DUVAL)
(collection: Marie-José DUVAL)
Le musée vous propose deux étages de collections historiques dédiées à la Résistance et à la Déportation. Dès l'entrée vous plongez d'emblée sur les heures sombres de l'Occupation nazie. Mannequins allemands et affiches de propagande ne laissent pas de place au doute. Puis les collections enchaînent les faits de résistance jusqu'à la déportation des membres des réseaux.
http://www.normandyresistancemuseum.com
(Source: http://fouquetsouvenirs.free.fr)
http://www.linformateur-leclaireur.fr/sur-les-traces-dun-bombardier-de-1943_12496/
Livre de James L. Hargrove
(Paquet source: Betsy HARGROVE)
(A SUIVRE)