Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BAROMESNIL
BAROMESNIL
Publicité
BAROMESNIL
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 53 036
Pages
Archives
Newsletter
30 mai 2011

JEAN HEUX "RESISTANCE VIMEU" LE MOSQUITO DE St REMY-BOSCROCOURT

JEAN HEUX

OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR

DEPORTE-RESISTANT

img033

Jean HEUX

Janvier 1944.

(collection: Jean HEUX)

img114

Maison de Monsieur SAVIGNY ou habitait Jean HEUX "alias Armand".

Récit de monsieur Jean HEUX

022

Plan exécuté à main levée par Monsieur Jean HEUX en 2007.

- Juin 1940. Lorsque les Allemands sont arrivés à Baromesnil (la Luftwaffe) ils ont réquisitionné des fermiers avec leurs faucheuses à herbe, pour couper toutes les céréales qu'il y avaient en bordure du village d'Etocquigny afin de faire un champ d'aviation, et ensuite, rouler le terrain.

Ledoux a été réquisitionné avec sa grosse presse à paille et son tracteur pour faire des balles de paille afin d'abriter les avions, qui ont été cachés par la suite sous une rangée de peupliers en angle droit. (paille fournie par les fermiers).

Sur les terres de Baromesnil et de St Rémy étaient disséminées des D.C.A. a tirs rapides.

- Janvier 1944, un Mosquito Anglais atterri sur le ventre le long de la route qui va de St Rémy-Boscrocourt à Etocquigny. Les deux aviateurs se sont enfuis dans la nature.

___________________________________________

Le Mosquito tombé à St Rémy: c'était le 14 janvier 1944, vers 12h00 numéros de série LR290, du squadron 613, le pilote le Flight lieutenant Joseph Georges Oliver (évadé) le navigateur le sergent Harry Williams qui fut capturé dans le sud de la France en tentant de rejoindre l'Espagne.

(source: Laurent VITON)

 

mosquito Scan

mosquito Scan (2)

Compte-rendu de la mission du 14/01/1944.

(Source: Alexis BRUMETA)

613 SQUADRON Lasham_Airfield

Base de Lasham dans le Hampshire du 613 Squadron.

613Sqn

Squadron 613

 

013

Le lundi matin, avec mon vélo, je me suis rendu auprès de l'avion, j'ai cherché des traces de pas et j'ai trouvé.

014

Je les ai suivies à travers champs, mon vélo sur l'épaule jusqu'à un bois de Mesnil-Réaume qui domine la route qui va à Sept-Meules.

015

En contrebas se trouvait une ferme ou j'ai demandé si les aviateurs étaient là. Après des réticences (les gens se méfiaient) on m'a avoué qu'ils se trouvaient bien dans cette ferme.

001

016

002

C'est le commis de ferme Yves ANGRAND 16 ans qui les avait caché dans une meule de paille. Ces deux aviateurs m'ont donné leur photo avec adresse, ce qui m'a permis à mon retour de déportation de correspondre et d'apprendre par la mère du pilote, qu'il avait repris du service mais qu'il s'est tuer en 1944. Le second qui ne parlait pas français n'a pas pu passé la frontière Espagnole, il a donc été fait prisonnier en Allemagne. A la suite de cela, j'ai quitté définitivement Baromesnil n'y suis revenu qu'en février 1946.

017

022

lieu du crash du Mosquito.

img040

Mosquito.

016

En ce qui concerne les deux aviateurs Anglais, nous sommes allés les chercher le lundi soir et les avons amenés à Baromesnil à travers terre chez les Fiselier, ils sont restés quelques jours et ont pris la filière vers l'Espagne grâce a monsieur Jacmard fondateur du groupe "Normandia" un père tranquille horloger à Criel-sur-Mer.

014

Voici la ferme où étaient planqué les deux aviateurs Anglais qui appartenaient à la famille Fiselier, qui était exploité à l'époque par Monsieur Albert Carpentier, Albert se souviens très bien avoir pris le café avec eux avant leur départ vers la filière d'évasion.

 

FltLtJGOliver231Sqn002

Groupe de pilote de la R.A.F.

Deuxième debout à partir de la droite le Flt/Lt Joseph Georges OLIVER le pilote du Mosquito abattu à St Rémy.

(collection: Laurent VITON)

 

Témoignage historique.

Un Samedi de Janvier 1944, un Mosquito de la R.A.F. dut faire un atterrissage forcé dans un champs à St Rémy-Boscrocourt (76). Les deux pilotes furent retrouvés par un F.T.P. le lundi suivant, à 7 km dans la ferme Derambure à Mesnil-Réaume (76). Ils avaient été cachés par Yves Angrand, âgé à l'époque de 16 ans.

Voici la photocopie de la lettre que la maman du pilote a adressé à ce F.T.P. de 19 ans, après son retour de Déportation.

img039

img038

img037

Traduction de la lettre écrite par la maman du pilote.

img041

img042

img034

Le pilote du Mosquito, F/Lt Joseph Georges Oliver, M.119921.

(collection: Jean HEUX)

img040

Ma rencontre avec Monsieur Jean HEUX en 2007 (Alias "Armand" son nom de guerre) chez Madame Forestier-Gaillard, Présidente de l'ANACR de la Somme.

Récit:

de Madame Juliette SAINT-GERMAIN

Janvier 1944, chute du Mosquito.

Dans la plaine de Saint-Rémy/Etocquigny, derrière le 3, rue du stade, s'écrase un petit bombardier. C'est un "MOSQUITO", bimoteur à structure en contre-plaqué, balsa et bouleau, rendu très léger pour avoir un plus grand rayon d'action. Sur les lieux du crash, on constate qu'il n'y a pas trace des deux aviateurs censés piloter l'engin. On apprendra après la libération, qu'ils ont été recueillis et cachés par un jeune cultivateur de Baromesnil Jean HEUX et remis à un réseau de résistants-passeurs pour leur retour en Angleterre.

Léa, la fille de "Mam'Yette" (Juliette Saint-GERMAIN), habitant au 6, rue des Canadiens à Heudelimont, a été témoin de loin de la chute de l'appareil. Curieuse, elle y va voir, furète autour de l'engin, et finit par apercevoir à l'intérieur le fouillis de soie blanche d'un parachute. Réflexe bien féminin pour une jeune fiancée qui rêve de mariage avec son promis prisonnier en Allemagne, elle s'empare du précieux tissu, le cache en le protégeant dans les taillis de la voie de chemin de fer. Elle viendra le récupérer plus tard et, son fiancé revenu, se mariera le 15 septembre 1945 dans une superbe robe de soie blanche taillée dans un des parachutes du "MOSQUITO".

 

005

Fragment d'hélice découvert à Saint-Rémy en 1944, aucune indication sur l'origine mais je suppose de par l'apparence de sa couleur " jaune et noir "couleur attribué aux avions Alliées" qu'il doit peut-être appartenir au Mosquito tombé dans la plaine de Saint-Rémy.

img285

On aperçoit sur cette photo prise à Elvington en 2011 un Mosquito en cours de restauration, la couleur des hélices des moteurs de couleur "noir et jaune" identique au fragment découvert à Saint-Rémy en 1944

-------------------------

 

MAISON_ST_PIERRE_EN_VAL

(collection: Arlette Bouteiller)

La maison de monsieur Bouteiller Lucien où était héberger Jean Heux "alias Armand" avant son départ vers "Résistance Vimeu" chez André Gaillard "alias Léon"

 

img368

J

Micheline Boé, Jean Heux, Georgette Saintyves.

(collection: Arlette Bouteiller)

3ème Compagnie du Vimeu (Somme)

Date de création du groupe:

fin juillet 1942

Effectifs à la création:

1 officier,1 sous-officier,7 hommes.

Effectifs à la libération:

7 officiers, 22 sous-officiers, 160 hommes.

Pertes:

Fusillés; 2 - tués: 6 - déportés: 15

dont 10 morts dans les camps.

--------------------------

HEUX Jean

Né le 16 novembre 1925

Matricule 78.544 - BUCHENWALD

Nom de Guerre "ARMAND"

Matricule 14-63

3ème Compagnie du Vimeu (Somme)

- Je suis entré dans la résistance le 8 novembre 1943 à St Blimond dans la Somme. Après avoir porté aide et assistance à 2 aviateurs Anglais en janvier 1944 et tenté une récupération d'armes (blessé à la cuisse lors de cette tentative) opérations de sabotage, déraillements dont un dans un tunnel à Flamechont où j'ai failli me faire écraser cette nuit là, n'ayant pas entendu arriver le train (sur la ligne Amiens-Rouen).

img041

(collection: Mme Lucienne Forestier-Gaillard)

Les trois premiers résistants envoyés par René CHAPELLE (celui-ci, durant la guerre d'Espagne, appartenait aux Brigades Internationales. Responsable interdépartemental des Francs Tireurs et Partisans)

De gauche à droite:

Roger BRUMARD (de Baromesnil alias Roland) Maurice BOIGNARD (alias André) Gabriel TELLIER (alias Bernard chef de la résistance du secteur)

img111

"Résistance VIMEU"

De gauche à droite:

Gabriel TELLIER "alias Bernard"  ??, ??,

Roger BRUMARD "alias Roland", Madame Fernande CAUDRON, Maurice BOIGNARD "alias André".

(collection: Madame Lucienne FORESTIER GAILLARD)

- Ensuite récupération de matériel divers à l'armée allemande et surtout participation à la libération de la prison d'Abbeville le 22 juin 1944 par un commando de 11 résistants, ce qui sauva la vie à plusieurs camarades et chefs de notre groupe, car ils étaient condamnés à être fusillés ou déportés.

img043

(source: Résistance Vimeu 1942-1944)

- Fin juin 1944 je me suis retrouvé dans un petit village à Guibermesnil dans la Somme. J'ai été mis en contact avec Mr LENNE instituteur à Bézancourt, village voisin. Des résistants avaient déjà creusé une galerie dans une colline pour accéder à une carrière souterraine afin d'y fonder un maquis. L'accés se faisait par une trappe cachée par des ronces et de la verdure. On s'éclairait là-dessous avec des lampes pigeons (pétrole), on n'y installait des sortes de lits en grillage à poules pour être isolés du sol.

- Entre temps, je vivais et travaillais dans une ferme chez Mr et Mme CARON, uniquement en échange de nourriture, je n'avais pourtant pas d'argent mais, entre la ferme, le maquis et les actions, j'étais heureux, j'avais un idéal.

- Le 14 Juillet 1944, j'ai eu ordre, avec 4 camarades d'aller saboter des lignes téléphoniques d'un terrain d'aviation près de Poix.

Arrivés à l'endroit prévu en pleine nature, je suis monté le premier au poteau en bois à mains nues mais impossible d'aller jusqu'en haut. Les 4 camarades ont essayé mais en vain. J'ai essayé une nouvelle fois avec volonté, j'ai grimpé de toutes mes forces. J'y suis parvenu et j'ai coupé les fils, il y en avait une trentaine, j'ai été obligé de couper de chaque côté. En redescendant j'ai eu très mal au ventre d'être resté agrippé à ce poteau sans grappins.

- Le samedi 29 Juillet 1944, Henri GUILLOU et moi avons reçu l'ordre d'aller chercher une valise d'armes et poste émetteur à Avelesges, avec nos vélos, à travers champs et ensuite le village. Hélas, au retour, à l'orée d'un bois, dans un virage: nez à nez avec une patrouille de 6 soldats de la Luftwaffe.

" Halte ! papiers ! qu'avez vous dans les valises ?" réponse: ravitaillement, pommes de terre, oeufs.

"Ouvrez les valises ! Haut les mains terroristes".

Les mains en l'air 3 km jusqu'à Belloy-St Léonard, ensuite les mains derrière le dos, ligotage avec des cordelettes, interrogatoire à coups de bâton dans une porcherie. J'avais les mains ensanglantées, le copain était méconnaissable.

- Le lendemain Dimanche on nous a emmené à la citadelle d'Amiens, 8 jours, j'ai entendu là, des gars chanter la Marseillaise avant d'être fusillés.

- Ensuite Compiègne jusqu'au 17 Août 1944 date de mon départ pour Buchenwald.

- Je suis parti de Compiègne le soir du 17 Août 44, en camion vers la forêt où nous avons embarqué dans des wagons à bestiaux, nous sommes partis tard dans la nuit. J'étais près de la porte et j'avais un peu d'air.

 - Dans la nuit le train s'est arrêté:

des coups de feu, des cris, quelques instants après le train repartait. Au petit matin nouvel arrêt peut-être vers St Dizier, on ouvre la porte et 5 hommes doivent descendre, face à la porte, on se disait: ce doit être pour une corvée d'eau. Nous avons entendu 5 coups de révolver et les gars ne sont jamais revenus. Fusillés pour l'exemple, il y avait eu une évasion dans le wagon après le notre. Ce jour là je l'ai échappé belle, étant juste à côté de la porte.

- Le convoi est reparti. En cours de route beaucoup d'arrêts sous le soleil dans des gares entre trains de carburant et munitions. On ne crânait pas, nous avons eu une fois une petite soupe par la croix rouge.

- En passant à Veimar certains parlaient de la République de Veimar pour nous réconforter.

- Enfin l'arrivée à Buchenwald, nous avons de l'eau, rasage, désinfection et en quarantaine dans le petit camp où il n'y avait pas d'eau et déjà la dysenterie que j'ai attrapé, je dormais dans le bâtiment des latrines afin d'être au plus près.

- En Octobre 1944, je suis parti dans un convoi pour Iena, travailler dans une usine de réparation de wagons, 12 heures par jour, une semaine de jour, une semaine de nuit. Je devais entretenir les boîtiers des roues. En deux fois j'y ai introduit du sable, mais je prenais là un gros risque (car sabotage).

- Des nuits sans dormir avec, en plus les bombardements. Au cours d'une alerte de nuit 2 polonais se sont évadés et ont été repris et pendus sur la place d'appel, en face de nous, avec obligation de les regarder en passant.

- Malgré tout, les soldats qui nous gardaient n'étaient pas trop brutaux, ils étaient des anciens de la guerre 14/18 et de la Luftwaffe.

- Nous avons quitté Iena en Avril 45 en pleine nuit vers Leipzig, un bombardement a eu lieu, le wagon bougeait, les sentinelles se disputaient pour ouvrir la porte. Enfin le convoi est reparti pour Colditz. Nous sommes restés là 8 jours et ensuite départ à pied vers l'Est. Nous avons dormi sur le sol dans un pré le 1er jour, nous étions blancs de gelée au matin. On s'est procuré des sacs de ciment vides, en papier, afin de se couvrir les jours suivants.

- Au fur et à mesure des jours nous n'avions plus rien à manger. Nous avons donc mangé des limaces, des pissenlits, de l'oseille sauvage, des feuilles de colza, de la luzerne et même des épluchures de rutabaga cru, le ventre m'a fait souffrir toute la nuit, je me tordais par terre, la sentinelle ne savait que faire.

- Nous étions dans une grange cette nuit là. Le lendemain en cours de route ceux qui ne pouvaient pas suivre étaient abattus d'une balle dans la tête.

- Enfin nous sommes arrivés à Leitmeritz, en traversant la ville les gens nous crachaient au visage, les enfants nous jetaient des cailloux, nous étions à bout de forces.

- Deux jours plus tard nous étions au travail pour la construction de l'usine souterraine Richard, cela jusqu'au 7 mai 1945.

- Le 8 mai 1945 pas d'appel le matin mais un rassemblement vers 11 heures. On nous dit que la guerre est finie, que nous allons rentrer chez nous, mais nous n'avons pas été libérés tout de suite mais le 9 mai 1945 dans l'après-midi.

- A pied, nous sommes allés vers Térésin dans une caserne transformée en hôpital. Entre-temps nous avons dormi dans une baraque en bois où il y avait le typhus, des mourants et des cadavres partout.

- Deux jours après j'étais le long de la route sur le bord d'un fossé, complètement désespéré, un paysan m'a aidé dans ma détresse.

- On nous a rasé, désinfecté, on a brûlé nos vêtements tant nous avions des poux. Un déporté belge est mort quasiment dans mes bras, je n'ai jamais connu son nom.

- Enfin des camions américains sont venus nous chercher le 1er juin 1945 et nous ont emmenés à Pilsen dans des baraquements sanitaires. Quelques soins et le lundi 4 juin 45 un avion américain nous a emmené à Bron puis ensuite à l'hopital de la Croix Rousse à Lyon.

- Lorsque mon père est venu me voir 2 jours plus tard, il ne m'a pas reconnu, il a eu un malaise, on a dû lui faire une piqûre pour le ranimer. J'étais tuberculeux, on m'a fait un pneumothorax et fin septembre 45 je suis allé en sanatorium à St Hilaire du Touvet jusqu'en Février 1946, date de mon retour dans mon village en Normandie, mon état s'étant stabilisé.

- Henri GUILLOU qui fut arrêté avec moi le 29 Juillet 1944, n'est jamais revenu.

- A Escarbotin: j'ai récupéré en mars 44

2 vélos d'officier Allemand face à une gendarmerie.

1 vélo d'officier Allemand dans le jardin d'une cartomancienne.

- A Iena: le jour de Noel 44

J'ai décharger du charbon d'un wagon, nous devions avoir double ration de soupe et en fait nous avons eu 1 ration avec peine.

- A Quibermesnil en juillet 44

J'ai vu tomber d'un avion une mitrailleuse dans un petit bois, nous sommes allés la chercher vers le soir elle n'était pas abîmée amortie par les feuilles et le sol nous l'avons transporté avec une brouette a notre cache mais il n'y avait pas de balles.

Jean HEUX

img112

Maison de Monsieur CARPENTIER ou habitait Roger BRUMARD "alias Roland".

img113

Le retour à Baromesnil de Roger BRUMARD et Jean HEUX en 1945.

Photo prise devant le garage.

De gauche à droite:

??, ??, ??, ??, ??, ??, ??, Roger BRUMARD "alias Roland" Lucienne GAILLARD "agent de liaison".

??, ??, Jean HEUX "alias Armand".

(collection: Lucienne FORESTIER GAILLARD)

img048

img050

img051

img052

(source: Le Courrier Picard du Dimanche 20 juin 2004)

img053

(source: Le Courrier Picard du Lundi 21 juin 2004)

img054

img055

img056

Monsieur Jean HEUX porte-drapeau au centre avec son chapeau.

La visite en 04/06/1985 de monsieur Jean HEUX déporté au sinistre camp de concentration de Buchenwald.

 

J

J'étais au bout du chemin vers le bois photo prise le 04/06/1985.

jean heux (1)

Place d'appel, j'étais à l'endroit des arbres en août 1944, Buchenwald.

 

J

Place d'appel et vue sur le crématoire.

 

jean heux (4)

Depuis le lieu où j'étais en août 1944, vue sur le crématoire et l'entrée du camp à droite.

jean heux (5)

Entrée du camp, la pendule marque l'heure de la libération le 11 avril 1945. 

(collection: Jean HEUX)

img042

 

En hommage à André-Charles et Françoise GAILLARD.

Publicité
Publicité
25 mai 2011

Frederick GAZE ATTERRISSAGE FORCE LE 4 Septembre 1943 à BAROMESNIL

ATTERRISSAGE FORCE D'UN PILOTE AUSTRALIEN

FREDERICK GAZE

BAROMESNIL

LE 4 SEPTEMBRE 1943

img022

Frederick Gaze

image

031

Son Spitfire à atterri sur le ventre le long des sapins.

 

 img023

Frederick Gaze

Il réussi à s'échapper de son avion, à proximité du crash où se trouve la maison de madame Mickulec qui le recueille et lui procure des vêtements civils de son mari, planquer dans le grenier, il sera ensuite pris en charge par le résistant Monsieur Jacmard horloger à Criel,(réseau d'évasion), pour le faire rapatrier en Angleterre.

----------------------------------------

Mr JACMARD horloger à Criel "un père tranquille" fut, en 1950 cité à l'ordre de la Division: "Ce fondateur du groupe "Normandia" créa six groupes de combat à Criel et environs... a récupéré en 1943 des grenades allemandes dans un poste de garde... a repéré les plans des fortifications de la côte du Tréport à Dieppe, ainsi que l'emplacement de la rampe de lancement du V1 du domaine de Fréval, près de Cropus etc... Croix de Guerre avec étoile d'argent, médaille de la Résistance - Croix d'or du clandestin.

(source: Jean-Luc DRON - Inf. Dieppoises du 21/1/50)

 

066Sqn

 

 

3

Frederick GAZE chef d'escadrille du 66 Squadron.

http://www.tonygaze.com/

(source: Laurent VITON)

 

vogt

Oberleutnant Gerhart Vogt 6/JG26 Staffel

Le pilote allemand qui a abattu Frédérick GAZE à Baromesnil

http://www.luftwaffe.cz/vogt.html

 

 

 

20 mai 2011

HOMMAGE AUX AVIATEURS ANGLAIS DU "WELLINGTON Mk III DF614"

HOMMAGE AUX  AVIATEURS

DU WELLINGTON Mk.III DF614

BAROMESNIL LE 14/15 JANVIER 1943

Depuis quelques années me rendant au cimetière de mon village pour raison personnel j'allais régulièrement me recueillir sur la stèle du jeune aviateur anglais le radio/mitrailleur Albert Stanley GROVE. J'avais demandé à plusieurs reprises aux anciens du village où ce jeune aviateur avait été tué mais sans résultat, avec le temps la mémoire s'éfface, et grâce au site d'un ami je viens de découvrir l'origine du crash de l'avion avec les noms de l'équipage du Wellington. J'espères bientôt avoir d'autres informations sur le crash de l'avion.

 

Recherche de France-Crashes 39-45

Crash du Wellington - Mk.III - s/n DF614 Fiche France-Crashes 39-45 modifiée le 24-09-2018 Date Nation Département Unité - Mission 15-01-1943 Angleterre/Common.

http://francecrashes39-45.net

--------------------------------                                                                        

                                                               

kelly alexander wellington

WELLINGTON MkIII DF614 George_Brothwell

 

 

 

 

 

 

 

 

Sgt Alexander Kelly Sgt William Brothwell.

L'équipage du WELLINGTON Mk III DF614

Pilote: Sgt Ernest Alexander KELLY, Navigateur: George William BROTHWELL, Bombardier: Donald Cecil NELSON, Radio/Mitrailleur: Albert Stanley GROVE, Mitrailleur: Stanley COOKSON.

---------------------------------

img487

 Mission du 14/15 janvier 1943 bombardement de la base des sous-marins à Lorient. Pose de mines et lâcher de tracts.

Mission sur Lorient: 101 des 123 appareils qui ont bombardé la base sous-marine de Lorient, l'attaque a été  concentré et efficace, les conditions étaient difficiles sur le trajet, au cours du bombardement des nuages très épais sur la cible. La preuve des photographies de nuit suggèrent que près de 40% de la force totale a bombardé a moins de 3 miles du point de visée.

Peu d'opposition de la flak, et seulement deux avions (1,6%) n'ont pas réussi à revenir.

Mission mouillage de mines: 37 des 46 avions envoyé ont jeté un total de 101 mines au large de la côte ouest de la France en début de soirée. Les conditions étaient similaires à ceux rencontrés par la force de bombardement principale tard dans la nuit. Tout les avions sont rentrés en toute sécurité.

img489

La mission du 14/15 janvier 1943 sur Lorient. 

img488

Mission lâcher de tracts: Sur les 15 avions engagés dans la mission de lâcher de tracts du 14/15 janvier 1943, 13 avions du 91, 92 et 93 groupes ont largué des tracts dans les quartiers de Paris, Orléans, Reims, Nancy et Rouen, un avion a dû rebrousser chemin suite a un défaut technique, un autre n'est pas rentré de Nancy "le MkIII - DF614 ".

Quatre chasseurs de nuit ont été contrôlés à Metz et Rotterdam, zone d'Ypenburg ils ont sans doute été dirigés contre ces avions, mais d'autres opérations n'ont pas été engagés dans ces districts, trois interceptions ont été signalés mais il ne comprenait pas toutes les attaques.

Il n'y a pas de preuves pour indiquer la cause de la perte du Wellington manquant " le MkIII - DF614 "

 

img431

Vickers Wellington.

150px-RAF_North_Luffenham_station_crest

29 OTU - Opérationnel Training Unit 

img495

L'avion venait d'une base de la R.A.F. Woolfox Lodge et se dirigeait vers Nancy, pour une mission de lâcher de tracts.

Compte-rendu de Gendarmerie.

Dieppe le 16 Janvier 1943

RAPPORT

du Capitaine LACAU, Commandant la section de Gendarmerie sur la chute d'un avion Anglais.

Référence: Art 52 & 53 du Décret du 20 Mai 1903.

Dans la nuit du 15 Janvier 1943 à 1 heures 30 un bombardier anglais s'est abattu sur le territoire de la commune de Saint-Rémy-Boscrocourt, en bordure du C.G.C. N° 78 entre Saint-Rémy-Boscrocourt et Baromesnil (S.I.). L'appareil a explosé et les débris sont épars sur un rayon de 500 mètres. Trois aviateurs qui occupaient l'appareil sont entièrement déchiquetés. Une dizaine de bombes non éclatées reposent sur le sol sur un rayon de 100 mètres du point de chute de l'appareil. Des paquets de tracts sont près du point de chute, aucun tract n'est épars.

La garde de l'appareil est assurée par les Troupes Allemandes.

029

Cimetière communal de St-Rémy-Boscrocourt.

034

Stèle du Sergent Stanley COOKSON Mitrailleur, cimetière de St-Rémy-Boscrocourt.

Stanley COOKSON, 31 ans, 1542878, Fils de Georges Henry et Ada Cookson, de Rotherham, Yorkshire; époux de Jessie Evelyn Cookson, de Rotherham.

Stanley COOKSON est né à Rotherham le 15 avril 1911 deuxième enfant de Georges Herbert COOKSON et son épouse Ada Alice COOKSON (née Shirley) qui a vécu au 4 Rue Claremont, Rotherham.

Son père était un bâtisseur de wagon de chemin de fer jusqu'à ce qu'il s'enrôle dans l'armée pendant la première guerre mondiale. Georges est devenu un sergent dans l'artillerie royale et servi en France du 30 décembre 1915 jusqu'à ce qu'il soit grièvement blessé par un obus de gaz en août 1917. Plus tard, la famille vivait au 286 Meadowbank Road, Kimberworth, Rotherham.

Dans son enfance, Stanley a fait ses études à l'école centrale de Kimberworth et fut ensuite employé par PH Johnson (marchand de charbon). Stanley s'est marié à Rotherham, dans le premier trimestre de 1938 et vivait au 30 Rue du Renard, Rohterham.

Stanley s'engage dans la Royal Air Force comme volontaire en janvier 1942 et était basé à RAF North Luffenham, Lincolnshire. Il s'agissait de la base du 29e OTU (unité d'entraînement opérationnel) créée pour sensibiliser les équipages des bombardiers moyens Vickers Wellington.

Dans la nuit du 14 au 15 janvier 1943 le sergent COOKSON (matricule 1542878) était le mitrailleur du Wellington Mk III DF614. L'avion a été convertie en Mk X et livrée par l'usine Vickers (Squires Gate) en août/septembre 1942. La mission de l'unité était une mission de nuit qui était un parachutage de tracts sur la région de Nancy en France. L'avion n'est pas rentré et a été initialement signalé comme manquant. Il a été confirmé plus tard que l'avion s'est écrasé le 15 janvier 1943 et que Stanley et les quatre autres membres de l'équipage étaient tous morts. Il fut enterré dans le cimetière à St Rémy-Boscrocourt, un village à 15 miles au nord-est de Dieppe. Stanley COOKSON avait 31 ans.

(source: Mémorial de guerre de Rotherham)

Fallen Heroes of Normandy | Detail

Forenames STANLEY Initials S Place of Birth Unknown Date of Birth Unknown Nationality British Service Number 1542878 Force Royal Air Force Military Honours and Awards Place of Burial/Commemoration SAINT-REMY-BOSCROCOURT CHURCHYARD Roll of honour Grave/Memorial Location Epitaph EVER IN OUR HEARTS HIS MEMORY WILL REMAIN Family Details SON OF GEORGE HENRY AND ADA COOKSON, OF ROTHERHAM, YORKSHIRE; HUSBAND OF JESSIE EVELYN COOKSON, OF ROTHERHAM.

http://www.fallenheroesofnormandy.org 

 021

 

Cimetière communal de Baromesnil

025

Stèle du Sergent Albert Stanley GROVE Radio-Mitrailleur, cimetière de Baromesnil.

Albert Stanley Grove, 21 ans, 1379957, Fils de Samuel Grove, et de Olive May Grove, de Thornton Heath, Surrey.

Fallen Heroes of Normandy | Detail

Forenames ALBERT STANLEY Initials A S Place of Birth Unknown Date of Birth Unknown Nationality British Service Number 1379957 Force Royal Air Force Military Honours and Awards Place of Burial/Commemoration BAROMESNIL COMMUNAL CEMETERY Roll of honour Grave/Memorial Location Epitaph Family Details SON OF SAMUEL GROVE, AND OF OLIVE MAY GROVE, OF THORNTON HEATH, SURREY.

http://www.normandyfallen.com

004 

Cimetière des Vertus de Dieppe.

Yorkshire airman remembered

The bravery of a Yorkshire airman and his fellow crew members, thought to have been on a secret mission to an unknown target in Germany when their plane crashed, is to be remembered in the French village where his plane came down.

https://www.yorkshirepost.co.uk

 

WELLINGTON Mk III DF614 D

D. Flight N°2 Squadron  3. I.T.W. (Initial Training Wing) octobre 1941.

Au premier rang en bas le cinquième en partant de la droite le Sgt William George BROTHWELL

 (collection: Famille BROTHWELL)

 

WELLINGTON MkIII DF614 Letter_confirming_death_of_G

Lettre envoyée au frère du Sgt George BROTHWELL confirmant sa mort daté du 1er juillet 1943.

Monsieur

Je suis chargé de vous informer que la confirmation de la mort de votre frère, N°1239045 Sergent G.W. Brothwell, a été reçu d'une source officielle allemande.

Les détails concernant son lieu de sépulture ont été fournies, mais vous serez averti si elles venaient à ?? à une date ultérieure.

Des mesures ont donc été prisent pour présumer, à des fins officielles, que votre frère a perdu la vie le 15 janvier 1943.

J'exprime la sympathie du Département avec vous dans votre grande perte.

Je suis monsieur votre obéissant serviteur.

WELLINGTON MkIII DF614Sjt

La sépulture du Sgt William George BROTHWELL au cimetière des vertus de Dieppe en 1943.

(collection: Famille BROTHWELL)

WELLINGTON MkIII DF614 George_Brothwell

Sgt George William BROTHWELL

(collection: Famille BROTHWELL)

 

007

 

Stèle du Sergent George William BROTHWELL Navigateur. Cimetière des Vertus de Dieppe.(2014) 

Fallen Heroes of Normandy | Detail

Sergeant GEORGE WILLIAM BROTHWELL was on Vickers Wellington Mark III bomber, DF614, of 29 Operational Training Unit, flying from Royal Air Force Woolfox Lodge, Rutland, England. United Kingdom on the night of 14th/15th January 1943. They were on a mission to drop leaflets in the region of Nancy, France.

http://www.fallenheroesofnormandy.org

 

wellington baromesnil IMG_2024 (2)

Mémorial de Rotherham à Clifton Park.

wellington baromesnil IMG_2030 (2)

wellington baromesnil IMG_2031 (2)

wellington baromesnil IMG_2028 (2)

(collection: Carole Morris)

kelly alexander wellington

Sgt Ernest Alexander KELLY

 (source: Ian REED, http://www.yorkshireairmuseum.org/)

 

http://lancasterbombers.com

006

Stèle du Sergent Ernest Alexander KELLY Pilote, Cimetière des Vertus de Dieppe.

Ernest Alexander KELLY - 26 ans - 655704 - Fils de Alex et Nora KELLY, de Wrexham, Denbighshire, Wales.

Fallen Heroes of Normandy | Detail

Sergeant ERNEST ALEXANDER KELLY was on Vickers Wellington Mark III bomber, DF614, of 29 Operational Training Unit, flying from Royal Air Force Woolfox Lodge, Rutland, England. United Kingdom on the night of 14th/15th January 1943. They were on a mission to drop leaflets in the region of Nancy, France.

http://www.fallenheroesofnormandy.org

 

010

Stèle du Sergent Donald Cecil NELSON Bombardier. Cimetière des Vertus de Dieppe.

Donald Cecil NELSON - 29 ans - 1553494 - Fils de Reginald V. NELSON et de Minnie NELSON (née HOTTON), de St. Saviour, Guernsey, Channel Islands.

Fallen Heroes of Normandy | Detail

Forenames DONALD CECIL Initials D C Place of Birth Unknown Date of Birth Unknown Nationality British Residence or Entered Service From Unknown Service Number 1553494 Force Royal Air Force Military Honours and Awards Place of Burial/Commemoration DIEPPE CANADIAN WAR CEMETERY, HAUTOT-SUR-MER Roll of honour Grave/Memorial Location H. 11.

http://www.fallenheroesofnormandy.org

 

026

Quelques photos de l'endroit précis du crash.

027

 

029

Les premiers fragments du Wellington.

019

19/11/2011

002

Mardi 3/05/2013 

007

Mardi 3/05/2013

002

 Samedi 11/10/2014.

 

011

A quoi peut correspondre les lettres et chiffres sur cette pièce du Wellington ??

N O R - 28507 1607.

 Une très belle découverte le compas de navigation du WELLINGTON.

 

Wellington-Instrument-Panel

 

006

Compas du WELLINGTON Mk III DF614.

008

016

 

005

001

Le lendemain du crash du Wellington monsieur Gilbert Letellier avais été sur le lieu, et eu l'excellente idée de récupérer le compas que je viens de découvrir grâce à son fils Michel Letellier.

 

wellington (5)

Bouton d'uniforme découvert le 26/05/2016.

wellingtonwellington (2)

La montre? d'un des aviateurs du Wellington découvert le 26/05/2016

131

Cérémonie au cimetière de Baromesnil pour le souvenir du Sgt Stanley GROVE.

253

Cérémonie au cimetière de Saint-Rémy-Boscrocourt pour le souvenir du Sgt Stanley COOKSON. 

011

Au cimetière des Vertus de Dieppe une petite rose pour les trois camarades des St GROVE et COOKSON. Les Sgt Donald Cecil Nelson, Albert Stanley Grove, Ernest Alexander Kelly.

JOURNEES DU PATRIMOINE 20&21 SEPTEMBRE 2014 St Rémy-Boscrocourt - Baromesnil - BAROMESNIL

SAMEDI 20 & 21 SEPTEMBRE 2014 SAINT-REMY-BOSCROCOURT http://www.fallenheroesofnormandy.org/Cemeteries/254 Monsieur Georges PETRIVE-SALINGUE. Le Dodge commande car de Dominique Lebaleur. Le Dodge de Fabrice Martin. Commande car de Dominique Lebaleur. Le Dodge de Fabrice Martin. Le Ford M8 de Christophe Lecacheur. La Jeep de François Delaporte. Le G.M.C. Shelter de Gérard Priano.

http://baromesnil.canalblog.com

(collection: Ducastelle Philippe)

(A suivre)

8 mai 2011

CEREMONIE DU 8 MAI 2011

8 MAI 2011

Manifestation au monument aux morts

et inauguration de la plaque

en reconnaissance aux anciens combattants d'A.F.N.

001

002

003

004

008

009

Les porte-drapeaux du Canton d'Eu présent

à la manifestation du 8 mai 2011.

Baromesnil: Mr Daniel LELONG, Criel-sur-Mer: Mr Gérard DAMERVAL, Cuverville-sur-Yères: Mr Jean-Claude DUMONT, Flocques: Mr Edouard LAVACRY, Melleville: Mr Roger BOVIN, Mesnil-Réaume: Mr Roger LANCIEN, Monchy-sur-Eu: Mr René LEFEVRE, Mr Claude MENIVAL, St Martin-le-Gaillard: Mr Michel MORISSE, St Pierre-en-Val: Mr Roger DOLIQUE, St Rémy-Boscrocourt: Mr Martial MESNIVAL, Sept-Meules: Mr Michel DELMACHE, Villy-sur-Yères: Mr Roger VILLY.

010

 011

 

017

018

 

020

Discours de Monsieur Daniel Carpentier Président des Anciens Combattants de Baromesnil.

66 années nous séparent du jour glorieux du 8 mai 1945 où la liberté l'emportait sur une tyrannie qui a durée 5 ans.

L'Allemagne nazie capitulait sans condition.

8 mai 1945, l'Europe, après 2076 jours de guerre et de souffrances, retrouvait la paix au prix de la disparition de plus de 55 millions d'êtres humains.

Pour quelques mois encore, la guerre faisait rage dans le Pacifique.

En ce jour, qui pour les acteurs de l'époque rappellemes rassemblés pour ne pas oublier la fin des combats et la libération des camps. Ne pas oublier celles et ceux qui sont morts sur les champs de bataille en France, en Afrique et sur le sol européen.

Ne pas oublier les sacrifices des Résistants, Déportés, Prisonniers et Proscrits du travail forcé, tous ces êtres victimes d'une guerre dont la cruauté et l'ignominie furent découvertes à la fin des combats.

Il est de notre devoir de transmettre à la jeunesse la mémoire de cette tragédie ignoble pour qu'elle prenne conscience de l'héroïsme de tous ces combattants dont beaucoup étaient très jeunes et ont donné leur vie pour que nous retrouvions notre liberté.

Pour nous, Anciens Combattants, notre devoir est de militer afin d'exaucer la prière gravée dans la pierre de la Nécropole Nationale de Notre-Dame de Lorette, dans le Pas-de-Calais, où se trouvent réunis pour l'éternité, les soldats inconnus"Morts pour la France" au cours des guerres du vingtième siècle.

"Peuples soyez unis ! Hommes soyez humains"

Vive la Paix,

Et que vive un monde solidaire et tolérant.

Daniel Carpentier.

022

023

024

025

026

027

028

030

031

033

040

041

043

049

Daniel Carpentier Président des ACPG-CATM de Baromesnil, Daniel Lelong qui a reçu le diplôme de porte-drapeau, Michel Brocard Vice-Président cantonal des ACPG-CATM.

img001

054

055

056

057

(collection: Ducastelle Philippe)

Publicité
Publicité
Publicité